Cap Nord 2015

[ZeDab]

Je les avais vus sur le blog

[ZeDab]

Je les avais vus sur le blog
Impressionnants, les Danois... de temps en temps on en voit en Alsace, en novembre en short et T-shirt par 6° quand il flotte...

[zitoun]

Merci pour ce joli CR on attends la suite avec impatience

[Lamar]

Je les avais vus sur le blog

Ah oui c'est vrai que tu nous avais suivi en direct.
Un grand moment cette rencontre.

[Pierre67370]

Je suis toujours aussi fan de cette série photo

Merci!

[caum_fr2003]

Super ton CR

Merci

[Lamar]

La suite du récit.

Samedi 18 juillet 2015 - De Haukeli à Kaupanger - 330 km environ.

Ce matin réveil vers 6 heures. Il fait jour, mais il pleut encore, comme il a plu toute la nuit. Cela n’est pas engageant et ne donne pas envie de se lever, mais une envie pressante me contraint à le faire. Je suis obligé de traverser la grande étendue herbeuse qui nous sépare des commodités. Je profite de l’occasion pour prendre ma douche, en utilisant le jeton acheté la veille à la réception. Ce jeton permet d’avoir de l’eau chaude et même très chaude. C’est bien agréable, alors qu’il ne doit pas faire beaucoup plus d’une dizaine de degrés autour de moi.
Après la douche je profite du fait que mes compagnons de voyage soient encore endormis pour aller faire un tour dans les environs et prendre quelques photos.
Le cadre est très joli, très « paysage de montagne », nous devons être en altitude, mais nous savons pas combien.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

Sans titre by Lamar, sur Flickr

La pluie tombe toujours, sous forme de crachin ou d’averse selon les moments, mais ce qui est sûr c’est que c’est humide, très humide. Je suis content d’avoir emmené mon poncho et de l’utiliser pour protéger la moto et les sacs posés sur les valises. Je regrette de l’avoir enlevé pendant une accalmie, parce que je retrouve ensuite ma selle trempée, ce qui n’est jamais agréable.

Comme nous allons le connaitre pendant quasiment tout le voyage, le dilemme se pose : combinaison de pluie ou pas ?
Pour ma part j’ai une super tenue, testée pendant plusieurs heures sous la pluie tourangelle et je décide de ne pas la mettre. Mes origines bretonnes associées au fait que j'ai vécu dix ans dans le Cotentin font que je ne crains pas quelques gouttes de pluie (et en plus j’ai un mal de chien à enfiler cette satanée combinaison). Alain pour d’autres raisons fait le même choix que moi, tandis que Michel et Nathalie optent pour la sécurité.

Après avoir fait le plein de nos machines, nous partons, vers le nord.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

Très vite nous nous retrouvons en altitude (nous sommes à environ 1 000 m j’ai regardé par la suite sur Google maps, je n’ai pas d’indication de l’altitude sur ma moto). Les sommets autour de nous sont couverts de neige. Nous arrivons au bord d’un lac, entouré de neige, sur lequel flottent de gros blocs de glace ! Il ne fait pas très chaud, le temps est très humide, mais nous ne ressentons pas les conditions météo, le cadre est extraordinaire, indescriptible avec des mots (ou alors je manque de vocabulaire). Les photos sont réductrices et ne rendent pas l’impression que nous ressentons : c’est magnifique, impressionnant, enchanteur, extraordinaire.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Nous repartons, nous longeons toujours ce lac entouré de neige. Parfois le soleil se montre et c’est encore plus beau.

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Même si le temps n’est pas terrible, nous sommes dans un cadre merveilleux. Il y a des cascades un peu partout à flanc de montagne. Des cascades énormes, qui en France vaudrait à elles seules le détour et qui ici sont comme les petits cours d’eau que l’on croise au bord des champs. Le regard est attiré sur 360°, le cerveau est sollicité en permanence pour enregistrer des images fantastiques, c’est extraordinaire. On en oublie le froid et la pluie.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Puis nous arrivons sur un lieu touristique, près d’une énorme cascade, très impressionnante. Il y a une petite boutique, comme partout dans le monde et pas mal de touristes. Il pleut toujours, bien sûr. Nous sommes à Hardanger.

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Nous remontons le long de ce qui se révèlera être le fond d’un fjord, pour arriver à notre premier bac. Ce ne sera pas le dernier. Nous n’avons jamais réservé le bac, ni pris la précaution de regarder les horaires, les rotations sont nombreuses et au pire cela nécessite quelques dizaines de minutes d’attente. Parfois nous sommes arrivés juste au moment ou le bac partait, c’est un peu rageant, mais comme nous avions prévu des étapes assez courtes (moins de 300 km pour la plupart chaque jour), le fait de “perdre” un peu de temps n’était pas gênant. A Uttne, en attendant le bac nous avons fait un tour dans le village, je me souviens d’une jeune femme absolument charmante à l’office du tourisme et d’un magnifique hôtel avec vue sur le fjord. Puis nous avons pique-niqué.
Pour prendre le bac c’est assez simple : on se place dans la file d’attente avec son véhicule, un jeune passe avec une petite machine qui distribue le titre de transport, on paye et on embarque quand on nous le dit. Les tarifs ne sont pas prohibitifs, c’est équivalent d’un ticket de bus en gros (ticket de bus norvégien, environ 5 €, moto et passager ; je reconnais que la comparaison avec un ticket de bus alors qu’il y a la moto à transporter est un peu étrange).

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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C’est très agréable de naviguer en bac. On a une vue dégagée sur le fjord, la traversée dure moins d’une demi-heure en général, ce qui laisse le temps de faire le tour du bateau et de prendre pas mal de photos.

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Nous continuons à remonter vers le nord. Le temps ne s’est pas dégagé. Nous croisons encore quelques magnifiques cascades.

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Puis nous retraversons un fjord en bac. La rotation est assurée par deux bacs, en continu, le temps d’attente n’est pas trop long.

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Puis nous arrivons dans la petite ville de Sogndal et nous constatons qu’il n’est pas facile de trouver un endroit pour dormir. Visiblement le lieu est touristique et nous sommes en plein week-end, tous les campings sont pleins ou très chers. Après avoir pas mal tourné (mais nous sommes un peu à court d’essence), nous nous rabattons sur un bungalow grand luxe dans un terrain de camping lié à un hôtel. Les tarifs sont prohibitifs, même partagés à quatre, mais nous n’avons pas trop le choix. Le cadre est sympa, le bungalow est grand et confortable. Nous cuisinons quelques mets simples, nous préparons un peu l’étape de demain (nous ne sommes pas très loin d’une église en bois debout et nous irons la voir demain matin au départ) et nous allons nous coucher.

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La suite, demain !

[ZeDab]

merki !

[varaboliot]

super Nico.
Parle nous un peu de ta vision du Norvégien.

[Lamar]

Sur le Norvégien pas grand chose, en tout cas par rapport au Finlandais.

Globalement j'ai trouvé les Norvégiens très sympas, beaucoup plus méridionaux que je ne pensais. Ils sont souriants, ouverts et sympathiques. Après il est vrai que nous avons eu surtout des relations "commerciales" avec eux, ce qui ne suffit pas pour connaitre la vraie mentalité des gens.

Et toi Michel tu as pensé quoi du Norvégien ?

[Lamar]

Dimanche 19 juillet 2015 - De Kaupanger à Geiranger - 250 km environ

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma femme, je suis à plusieurs milliers de kilomètres de la maison et malgré la beauté des paysages, ce n’est pas facile d’être éloigné des siens. Mais l’aventure continue...

Ce matin il fait beau, après un bon petit déjeuner, nous partons vers 9 heures, un peu comme tous les jours. C’est l’heure que nous nous fixons chaque jour et chacun d’entre nous veille à respecter cet horaire, par respect pour les autres, afin que personne n’attende inutilement.
Nous commençons par aller voir une église en bois debout qui se trouve à proximité du camping où nous avons dormi. Il nous faut revenir quelques kilomètres en arrière, mais ça vaut le coup, nous ne savons pas si nous aurons l’occasion d’en croiser d’autres au cours de notre voyage, elles sont plus rares dans le nord. L’église est très jolie, le cimetière se trouve tout autour, comme chez nous traditionnellement. La vue sur le fjord est magnifique.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Puis nous prenons la route direction Geiranger et son fameux fjord.

Nous faisons des pauses dans des paysages magnifiques (j’ai l’impression de me répéter, je suis désolé, mais vraiment c’est somptueux dans tous les coins par là bas).

Sans titre by Lamar, sur Flickr

Petit à petit la température descend tandis que l’altitude augmente et nous retrouvons au bord d‘un mur de neige impressionnant. La route est parfaitement dégagée, mais la neige sur le côté de la route est très haute (à hauteur d’homme approximativement). Il fait 4°. C’est extraordinaire.

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Nous redescendons dans la vallée (nous étions autour de 1400 m d’altitude). La descente est impressionnante, sous la pluie, entouré de cascades, de montagnes, de neige parfois.

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Puis nous retrouvons le soleil et nous arrivons dans un petit village charmant.

Nous faisons nos courses dans un petit supermarché avant d’aller pique-niquer à proximité d’une église en bois debout (c’est le thème de la journée).
Je mange des fraises norvégiennes (j’ai lu avant le départ que l’agriculture norvégienne, notamment maraîchère est très développée, grâce à de très importantes subventions d’état). Ce sont les meilleures fraises que j’ai jamais mangé (je suis pourtant un grand amateur de fraises). Elles ont un gout très prononcé, très original, tout en ayant vraiment le goût de fraises. Elles ne sont pas chargées d’eau comme on pourrait le craindre. C’est un régal.

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Après le pique-nique je vais visiter l’église en bois debout (ben oui, je ne suis pas sûr d'en revoir un autre jour). Le coût de la visite de l’intérieur est prohibitif, mais ce sera sans doute ma seule occasion d’en visiter une dans ma vie, donc je cède à la tentation. Je ne le regrette pas, c’est vraiment très original comme architecture. Je regrette un peu de ne pas avoir le temps de m’attarder (tout est relatif, je n’ai pas non plus visité au pas de course, façon touristes asiatiques en car qui ne s’arrêtent à proximité d’un monument que le temps de le prendre en photo), mais j’aime bien prendre mon temps, particulièrement dans une église. Sans être croyant, ce sont des lieux chargés d’histoire et qui forcent le respect quand on pense à l’énergie qu’ont mis les hommes à certaines époques pour les construire et aux sacrifices que cela a dû leur demander. Je ne perds pas l’occasion de faire quelques photos, même si je n’aime pas le côté touriste (au sens le plus médiocre du terme).

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Nous reprenons la route. Direction Geiranger et son fameux fjord.
Il fait beau, la route est belle, la température est douce. Tout va bien.

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Petit à petit nous reprenons de l’altitude et la neige revient blanchir le paysage.

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Nous nous arrêtons à côté d’un plan d’eau. Comme d’habitude le cadre est extraordinaire, magnifique, etc… Je m’essaie à la photo narcissique (avec une perche, on ne se refuse rien). Je m’aperçois en regardant la photo que j’ai essayé une pâle imitation de De Niro, ne me demandez pas pourquoi.

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Tant que j’y étais (décidément j’étais inspiré, sans doute le manque d’oxygène lié à l’altitude), je me suis aussi essayé à la photo artistique. Celle-ci voulait mettre en avant le voyage et l’amitié franco-norvégienne.

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J’espère que l’amitié franco-norvégienne s’en remettra.

Puis nous reprenons notre route, dernière portion avant le Geiranger.
Nous allons traverser sans doute les plus beaux kilomètres de notre voyage (quoique en y réfléchissant il y a eu d’autres endroits somptueux). En tout cas parmi les plus beaux kilomètres du voyage.
Il y a d’abord ce lac, à moitié gelé, à moitié recouvert de neige

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Puis l’arrivée sur un promontoire, à partir duquel on voit ça :

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Au départ on pense qu’il s’agit d’un bateau ordinaire au fond d’un fjord, mais tout à l’heure en descendant au niveau de l’eau on réalisera qu’il s’agit d’un énorme bateau de croisière.

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Par contre sur le promontoire il y a beaucoup de touristes et notamment les passagers du bateau que nous admirons, qui ont été transportés en car jusque là et qui rembarqueront quelques heures plus tard avant de repartir le soir même. C’est une façon de voyager qui nous est étrangère, mais qui doit aussi avoir son charme. Peut-être que dans quelques années nous reviendrons voir le Geiranger de cette manière là (ça m’étonnerait quand même).

Après une descente prudente sur une route rendue dangereuse par la pluie fine qui s’est remise à tomber, nous arrivons sur la ville de Geiranger. Nous avons de la chance, nous trouvons à nous loger sans difficulté dans une hytte toute simple, mais vraiment très bien placée.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Il est encore tôt, nous allons faire un tour en ville. Mes compagnons reprennent les motos et moi, original, je décide de descendre à pied. C’est une erreur, que je vais regretter assez vite. tout d’abord parce que en coupant les virages à travers un sentier j’ai glissé et je me suis retrouvé les fesses dans la boue (deux fois), ensuite parce que la distance était en fait plus longue que je ne le pensais et parce qu’au retour, chargé après avoir fait deux ou trois achats dans les boutiques pour touristes, la distance m’a semblé encore plus longue. A propos des boutiques, j’ai pu constater, ma modestie dusse-t-elle en souffrir que mon anglais ne devait pas être si mauvais, puisque c’est après plus de dix minutes de conversation avec une vendeuse (qui n’était pas norvégienne, mais je ne sais plus de quel pays, de l’est, elle venait), donc après plus de dix minutes elle s’est aperçue que j’étais français et qu’elle a pu me dire, dans la langue de Molière, qu’elle avait vécu plusieurs mois en France, à Lyon ! Ça fait toujours plaisir de savoir qu’on parle anglais aussi bien qu’une tchèque !

Le soir nous avons savouré un plat typiquement norvégien :

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Avant de gouter la douceur du soir sur notre terrasse. Sur cette photo l’un des deux est un homme du sud qui souffrait du froid (attention il y a un piège) :

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Je m’endors avec vue sur le fjord depuis mon lit. Ce n’est pas banal comme vue et ça ne se représentera sans doute jamais. Dire que nous avons choisi ce camping au hasard. Il semblerait qu’il fasse bien les choses décidément.

Fin d’une journée extraordinaire. Encore beaucoup de plaisir et d’émotions aujourd’hui. Pour l’instant ce voyage non seulement correspond à nos espoirs, mais il les dépasse très largement en nous offrant des paysages que nous ne pouvions même pas imaginer.

Vivement demain.

[ZeDab]

Merci !!!

Du 4°, j'en ai eu hier sur les crêtes (17° en bas) : il faudra venir tenter l'aventure en Alsacistan

Euh, pour un ZeDab qui maîtrise mal la langue : c'est quoi du bois debout ? Chez moi, il y a des chalets en bouts de bois...

[ALGO38]

Chouettes photos !

[relaxVtwin]

Bon, c'est bien joli tout ça mais ça me fait reprendre le boulot un peu tard !!!

Bien sûr, je plaisante. J'avais suivi un peu à l'époque mais là,
Merci !

[Jeanmivd]

Je découvre à l'instant! (enfin le temps de lire les pages qui précède...)
Je dirai juste Wouaw! Merci pour le partage , ça donne envie si si!
Donc vivement la suite...

[Lamar]

C'est sympa.
A mon tour je vous remercie de m'encourager.
Je m'aperçois en fait que c'est très agréable de raconter un tel périple, ça permet de s'y replonger, de retrouver les souvenirs, choisir les photos, regarder les cartes, c'est un vrai plaisir et ça me permet de dissiper la nostalgie qui entourait ce voyage depuis mon retour.
Du coup ça me donne envie de repartir, là bas ou ailleurs.

[zitoun]

Belles photos beau racontage je me régale vite la suite

[Pierre67370]

toujours mieux chaque jour

Par-contre, je me pose une question, pourquoi aller aussi loin pour voir des églises en bois de bout à Geiranger alors que dans le pays du Vosgistan il y a Gérarmer et ses chalets en bout de bois ? et surtout sur son lac il y a aussi des bateaux de croisières pour les touristes, même que là-bas ils leur donnent un nom : des Pétalos!

[Lamar]

C'est vrai que Gerardmer c'est choli tout plein. L'un de mes premiers voyages avec ma future femme, d'excellents souvenirs. On n'avait pas fait de pétalos mais on y avait pensé.

[varaboliot]

super Nico.
ca me fait plaisir de revivre toutes ces émotions ,que seul celui , qui
«a fait la Norvège» peut comprendre.
Tu me comprends..hein.explique aux gens!

[Pierre67370]

Ah ben maintenant, on veut tous comprendre....

Nous sommes tous impatient d'avoir les explications

[Lamar]

Ah ben maintenant, on veut tous comprendre....

Nous sommes tous impatient d'avoir les explications

La réponse est là :

super Nico.
ca me fait plaisir de revivre toutes ces émotions ,que seul celui , qui
«a fait la Norvège» peut comprendre.
Tu me comprends..hein.explique aux gens!

Désolé.
Vas-y Pierre67370, et au retour on pourra en parler.


En fait ce n'est pas possible de partager les émotions d'un tel voyage, ni en mots, ni en photos.
Je vais utiliser une image : lorsqu'on prend la photo d'un paysage là bas on cadre, on prend le plan le plus large possible (on peut même utiliser la fonction panoramique) et on va prendre une très belle photo, qui sera admirée ou tout du moins appréciée par ceux qui la verront. Très bien. Sauf que sur cette photo il manquera plus de choses qu'il n'y en aura : on voit une cascade, de la neige, des nuages et un superbe lac. Mais il manque les trois autres cascades qui sont sur l'autre versant de la vallée, il manque le ciel nuageux au dessus du cadre, il manque la vallée gigantesque, il manque tout ce qui est hors cadre et qui aurait pu être sur la photo. Mais il manque aussi l'état émotionnel dans lequel tu es par rapport aux kilomètres que tu viens de vivre, les sensations de froid, de bien être, de joie, d'émotion dans lesquelles tu es au moment où tu prends la photo. On va me répondre que c'est la même chose pour toutes les photos de voyage, ce n'est pas faux, mais là ce sont des émotions et des sensations multipliées par cent, par mille, voire plus.
C'est difficile à expliquer avec des mots. On retrouve la même difficulté que pour la photo. Les mots sont trop limités pour raconter tout ça.

C'est pour ça qu'il faut y aller pour comprendre.

[Lamar]

Lundi 20 juillet - De Geiranger à Nothaugen

Comme d’habitude nous avons bien dormi, une nuit assez courte, mais suffisamment réparatrice pour ne pas partir fatigués et pour tenir jusqu’au soir sans problème.
Le matin je me paie le luxe de prendre mon petit déjeuner en terrasse, avec cette vue (un peu bouchée, mais en réalité c’était encore plus sympa que sur la photo) :

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Nous partons vers 9 heures, comme d’habitude.
Nous descendons vers Geiranger et nous traversons la petite ville. Le temps est humide, presque pluvieux, nous sommes donc très prudents. Les machines et les pilotes sont froids, il ne s’agirait pas de glisser dans un lacet.
Puis nous montons la route des Aigles qui surplombe le fjord. C’est superbe (oui, encore).
Je me gare un peu n’importe comment, façon motard français dans toute sa splendeur. Ceci dit je ne gêne pas la circulation, mais je ne respecte pas la réglementation, comme le prouve cette photo prise par Michel :

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Là où ça devient drôle, c’est que des voitures (conduites par des étrangers, les Norvégiens n'auraient jamais fait ça) se sont garées derrière moi par la suite. Elles par contre elles gênaient la circulation. Donc que croyez-vous que j’ai fait, en bon Français ? Je leur ai expliqué que c’était dangereux et qu’ils ne devaient pas laisser leur voiture là !

La vue est très impressionnante et comme on dit dans le Jura “quand il n’y a pas de brouillard, on voit les cascades des sept soeurs”. On en distingue quelques unes sur la photo.

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Comme dans de très nombreux lieux touristiques, les Norvégiens ont aménagé les lieux d’une très belle manière, toute en harmonie avec la nature. Souvent on retrouve du verre et du bois et un véritable souci de mettre en valeur le spectacle offert par la nature. Nous le retrouverons un peu plus tard autour d’un torrent, puis avant la route des Trolls.

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Sur le panneau informatif, il est dit que le fjord est à - 258 m par rapport au niveau de la mer ! J’avoue ne pas avoir trouvé d’informations sur internet pour expliquer ce phénomène. Si on considère la longueur totale du fjord (plus de 250 km il me semble) c’est probablement possible, cela ne représente pas un pourcentage très important. Mais peut-être aussi que je n’ai pas compris le panneau, après tout c’est en anglais et je ne suis pas totalement bilingue.

Nous poursuivons notre route sur le plateau et arrivons à un nouveau bac.

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Je profite d’une discussion avec un camping cariste nordiste pour essayer de faire croire à mes compagnons de route restés un peu plus loin que je me balade en Anglais, mais mon astuce est éventée par le fait qu’ils ont vu la plaque d’immatriculation du camping-car !

Ensuite nous nous dirigeons vers la route des Trolls. Nous passons près d’un aménagement impressionnant autour et au dessus d’un torrent. C’est très bien fait et la puissance de l’eau est impressionnante.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Nous en profitons pour prendre des photos à côté des célèbres trolls de la région.

Alain :
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Michel (à droite sur la photo) :
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Et moi :
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La route est sympa jusqu’à la route des Trolls. En fait les paysages sont toujours aussi beaux, mais nous sommes en train de nous y habituer, petit à petit. Nous ne pouvons pas non plus nous émerveiller tous les kilomètres pendant deux semaines, ce ne serait pas humainement tenable.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Nous arrivons au point de départ de la route des Trolls (enfin dans notre sens, parce que dans l’autre sens ce serait plutôt le point d’arrivée).
Là encore les Norvégiens ont fait ça bien : boutique (bien sûr) et aménagement permettant de profiter du point de vue, dans le respect des lieux. Les bâtiments ne dénaturent pas (pas trop) les lieux, ils sont harmonieux et ne font pas penser à une baraque à frites devant le Mont Saint-Michel !

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En même temps que nous arrive un groupe de motards, sur de vieilles bécanes. Ils font la route des Trolls dans la journée avec une sorte de tour opérateur, ils ont une voiture d’accompagnement. On est loin de notre périple dans l'esprit, mais le fait de faire cette portion sur ces vieilles bécanes force tout de même l’admiration. Nous discutons aussi avec deux motards français, qui eux reviennent du Cap Nord. Ils nous disent qu’ils y ont eu un très beau temps. Pourvu que ça dure !

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Après être allé prendre une quantité impressionnante de photos (la route, le cadre, les aménagements, la route, la montagne, le torrent, la route, chacun d’entre nous devant la route, la route, la cascade, la route, la vallée, les véhicules sur la route, la route, un panoramique de l’ensemble, la route), nous nous préparons à reprendre la route, non sans avoir fait un passage à la boutique.

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Le début de la descente est décevant, voire même inquiétant, il y a beaucoup de brouillard et on se dit que l’on ne va rien voir et qu’on va faire une descente au ralenti en scrutant le phare rouge de la moto de devant (en l’occurence Michel pour moi). Heureusement très rapidement le brouillard se lève et nous profitons pleinement du spectacle des lacets en épingle à cheveux qui s’enchainent. Le point négatif est qu’il y a pas mal de monde et qu’il n’est pas forcément facile de descendre à un rythme soutenu (ceci dit compte tenu de mon entrainement en Touraine, le fait de ne pas pouvoir enchainer les épingles à cheveux à vive allure ne me pose pas vraiment de problème, quitte à passer pour une lopette).

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La route nous mène ensuite vers une vallée, sympathique. Nous nous arrêtons pour pique-niquer, comme tous les midis. Le coin est sympa, même si le temps n’est pas très beau. Au moins il ne pleut pas, même si l’averse menace.

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Puis nous repartons vers la route de l’Atlantique.
Nous attrapons le bac après quelques minutes d’attente.

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Puis nous arrivons sur la route de l’Atlantique. Cette fameuse route au long de laquelle se succèdent les ponts spectaculaires et qui semble comme posée au dessus de la mer. Pour tout dire j’en retire une impression de déception. Elle nous a semblé assez peu spectaculaire par rapport à la description que nous avions pu en lire et aux photos que nous avions pu voir. Néanmoins il y a l’occasion de prendre quelques photos sympas.

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Nous prenons ensuite un long tunnel qui nous amène à Kristiansund, à ne pas confondre avec Kristiansand, la ville par laquelle nous sommes arrivés en Norvège. J’aurai l’occasion plus tard de reparler des tunnels.

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Puis nous reprenons un bac, que nous attrapons juste à temps. Il est à noter que même si les traversées sont en général courtes (moins d’une demi-heure), les bateaux sont équipés de grandes salles plutôt confortables, qui permettraient de faire une croisière de plusieurs heures.

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Après avoir un peu hésité sur la localisation du camping dans lequel nous voulions aller (en fait je crois que ce soir nous allons dormir dans le seul camping que j’avais repéré pendant la préparation du voyage, nous avons maintenant une journée complète d’avance sur notre plan de route), nous arrivons vers 18 heures. Le propriétaire, très sympa, nous propose à la location une hytte toute neuve, pas encore terminée en fait. Il ne la loue pas encore, mais comme c’est son seul bungalow disponible il nous laisse nous y installer, en nous demandant d’y faire attention. Il faut dire que l’intérieur est tout neuf et d’un grand confort (équipement ultra moderne). La terrasse n’est pas encore terminée.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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C’est un camping de pécheurs (allemands pour la plupart), qui m’a semblé très réputé quand j’avais fait mes repérages. Le fait qu’il soit complet alors que nous sommes dans un lieu un peu perdu me confirme cette impression.

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Le soir nous nous faisons un plat traditionnel, spaghetti, avec sauce tomate (traditionnel pour nous).

Nous profitons aussi du modernisme du bungalow pour recharger tous nos appareils fonctionnant sur batteries et il y en a beaucoup. Au passage, merci à la multiprise de Michel.

Voilà, la suite demain.

Merci à tous qui me lisent et m'encouragent, ça fait plaisir.

[Pierre67370]

Merci à toi, tu nous fait rêver avec cette série photo et je suis toujours aussi fan qu'au premier jour

[varaboliot]

vivement la suite..si la BM veut bien démarrer et qu'elle ne nous
laisse pas à quai..

[Lamar]

Dis donc, Vara, si c'est pour dévoiler la suite ... et le suspense ?
Ou alors c'est un super teasing pour attirer des lecteurs !

[Pierre67370]

je suis toujours là mais c'est vrai que les autres ont un petit peu disparu. La faute à Vara, Maitre Zedab est vite parti vérifié que si sa BM démarre bien et du coup il en a profité pour faire un tour et aller voir les superbes Pétalos de croisières à Gerarmer

[HELECTRICMAN]

Je viens de reprendre la lecture après une semaine d'absence

Toujours aussi intéressante cette histoire

Vivement demain pour la suite

[Lamar]

Mardi 21 juillet 2015 - De Nothaugen à Namsskogan - 442 km

Ce matin lever à l’heure habituelle, pour un départ un peu avant 9 heures. Comme d’hab, nous commençons à être bien réglés.
La vie de groupe se passe bien, il faut dire aussi que nous avons l’habitude de rouler et de voyager ensemble, que nous sommes totalement sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le roulage et que nous sommes tous suffisamment cool sur le reste pour qu’il n’y ait pas de soucis. Je pense que je suis le plus difficile à supporter, mais comme mes compagnons de route sont sympas, ils ne me le font pas remarquer. Et puis je fais ce que je peux pour que mon sale caractère ne ressorte pas trop. Par contre le fait de ne pas pouvoir contacter ma famille aussi souvent que je le voudrais commence à me peser un peu. Je pensais pouvoir disposer régulièrement de bonnes connexions wifi pour appeler chez moi, c’est rarement le cas, les connexions sont souvent très mauvaises, voire inexistantes. Je pense que si je n’avais pas lu partout que le wifi était abondant dans les campings j’aurais convenu avec ma femme de ne pas l’appeler pendant mon voyage (ou très peu) et nous aurions communiqué uniquement par courriel. Cela m’aurait enlevé une pression quotidienne d’essayer d’avoir une connexion pour appeler. Je ne m’organiserais pas comme ça si j’y retourne (ou plutôt quand j’y retournerai).

Nous avons bien dormi, comme d’habitude là encore.
Il fait très beau ce matin, c’est agréable.
Nous reprenons nos motos, j’ai mis les petits drapeaux que j’avais acheté avant de partir, je n’avais pas eu l’occasion de les mettre jusque là.

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Je vais les garder en roulant en partant, mais c’est une erreur, avec la vitesse ils flottent énormément au vent et l’un des deux commence à s’effilocher. Je suis obligé de m’arrêter et de les enlever, sinon je risque de ne plus rien avoir au bout de 50 km. Je ne les mettrai que lors des arrêts (d’ailleurs il y a deux petits trous sur le carénage de la BM, je pense que c’est prévu pour ça ).

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La route est très agréable dès le départ. Nous traversons des paysages de montagnes, qui me font penser aux Alpes (les gens qui connaissent les Alpes vont hurler en voyant les photos, je n’y suis pas allé souvent, mais c’est l’image qui me vient à l’esprit). Les Alpes, en plus grand, plus large, plus haut.

Sans titre by Lamar, sur Flickr

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Puis nous rejoignons une route nationale, moins agréable, avec beaucoup de circulation, limitée en vitesse et qui offre des paysages moins sympa. Nous nous arrêtons sur une aire pour pique-niquer.

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Puis nous repartons, mais nous savons déjà que nous n’atteindrons pas l’étape que nous avions envisagée. Nous avions prévu une longue étape aujourd’hui, une étape de liaison sur un parcours roulant, sans intérêt particulier, avec pour objectif de rejoindre le plus rapidement les îles Lofoten. Nous n’espérions pas arriver aux Lofoten dès aujourd’hui, mais nous espérions nous en approcher davantage.

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Du coup nous trouvons un petit camping qui ne paye pas de mine, au bord de la route et d’un cours d’eau. Nous décidons de nous y arrêter et nous constatons avec plaisir que les tarifs sont particulièrement bas.

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Nous comprenons assez vite pourquoi quand nous allons prendre possession de notre hytte.
Il y a une pièce, une table deux chaises, quatre lits (deux superposés) et … c’est tout. Le plancher de la terrasse est à moitié défoncé, la pièce ne semble pas super propre, bref, c’est pas cher, mais ça ne vaut pas plus.

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Michel profite de la proximité du cours d’eau pour sortir son matériel de pêche et rentabiliser sa carte de pêche norvégienne.

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La pêche sera bonne, mais pas suffisante pour nous nourrir ce soir. Heureusement nous avions acheté quelques provisions et nous utilisons le barbecue portable que j’ai emmené pour faire griller des côtes de porc. Ce grilliput (je n’invente pas, c’est son nom) se révèle assez difficile à monter, mais nous finissons par y arriver. Sous les regards amusés des Norvégiens qui utilisent le barbecue du camp près duquel nous nous sommes installés.
Nous profitons de leur feu pour mettre des pommes de terre sous la cendre. Et nous discutons avec eux. Il faut noter que ce sont des Norvégiens d'arrivée récente et que leur anglais est très mauvais. Il s’agit de deux couples, assez rustiques (surtout les hommes, parce que les deux femmes sont deux femmes typiquement norvégiennes, blondes et plutôt pas mal). Les enfants jouent au ballon autour du feu. Ils font griller des cuisses de poulet sur le feu, mais d’une manière un peu “rustique” là aussi : ils n'utilisent pas le grand feu qu'ils ont allumé, mais un petit barbecue jetable. Ils n'ont pas d'ustensiles pour retourner leur viande qui parfois tombe dans les cendres (ou le sable), bref c’est du grand n’importe quoi (surtout pour moi qui suis un spécialiste du barbecue). Malgré tout la soirée est sympa, nous réussissons à discuter mais notre pratique approximative de la langue anglaise ne nous permet pas d'aborder des sujets très profonds. Comme tout le monde, ils sont impressionnés par le fait que nous venions de France (sans réellement savoir où se situe la France pour certains d'entre eux). Nous sommes un peu dévorés par les moustiques, mais c’est supportable.

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Je vais faire un tour prêt de la rivière qui coule à proximité du camp et dans laquelle Michel est allé pêcher. Cela permet de prendre de belles photos.

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Nous allons nous coucher assez tôt, non sans avoir préparé l’étape du lendemain. L’idée est d’arriver au ferry dans l’après-midi, pour être aux Lofotens le soir et pouvoir être sur place le lendemain et visiter la presqu’ile. A noter que demain nous franchirons le cercle polaire. Incroyable quand on y pense, on va se retrouver au nord du cercle polaire arctique. Si on m’avait dit qu’un jour je franchirai le cercle polaire, je n’y aurai jamais cru. Et à moto qui plus est.

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A noter que paradoxalement nous disposons d’une assez bonne connexion wifi dans ce camp.

[ZeDab]

Merci !

Nous traversons des paysages de montagnes, qui me font penser aux Alpes (les gens qui connaissent les Alpes vont hurler en voyant les photos, je n’y suis pas allé souvent, mais c’est l’image qui me vient à l’esprit). Les Alpes, en plus grand, plus large, plus haut.

Les Vosges, quoi

J'espère que vous arriverez au Cap Nord !

PS Comment te le dire, Ô Lamar, mais... heu-heum.. j'ai cru déceler quelques petites erreurs d'orthographe dans ton texte... Vraiment pas grand-chose... tu peux laisser...