viva Espana
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Re: viva Espana
19 juin
on décide donc de retourner en Espagne aujourd'hui, c'est lundi et on doit être rentré si possible samedi soir, on va faire une diagonale du Portugal en Espagne en essayant d'avancer un max, on prendra l'autoroute sur les parties peu interressantes, l'Africa le permet, elle est très stable même chargée, on cruise à 140/150 sans probléme et sans remous depuis que j'avais changé la bulle d'origine par une bulle Givi plus haute et plus large, le seul souci c'est la selle, mal au c*l après une heure, 1h1/2 de route, pour tous les deux, par contre aucun problème de dos, on roule toujours avec nos ceintures dorsales, on ne s'en passera plus.
On part un jour plus tôt, on avait payé une nuit de plus en avance mais on ne la réclamera pas par politesse (30€a nuit en cabane), on salue chaleureusement Guigui la patronne, on la reverra peut-être quand elle fera son tour des capitales Européennes l'année prochaine, sur l'étape Monaco/Zurich, on est sur son trajet, on pourrait les loger, ils veulent faire 20000km en 2 mois, une moyenne de 500km/jour, ils sont optimistes...
direction plein Est par les montagnes, petites routes aujourd'hui en passant par Bragança, il pleut un peu mais on a pas mis les combis de pluie, car il fait chaud, la bruine qui tombe sèche à mesure qu'elle touche le sol en créant un brouillard assez dense, ce qui fait qu'on ne voit pas grand chose des montagnes et des lacs qu'on longe, il y en a plusieurs à la suite qui se succédent avec des barrages qui se suivent en escalier comme des écluses géantes, ce doit être vraiment beau par beau temps...
comme on est partis tard, on s'arrête assez vite pour manger, en surplomb du plus grand lac de Alto Rabagao, un restau sympa
image prise sur le net
on continu vers Bragança 120 km de route de moins en moins montagneuse, mais toujours aussi viroleuse, avec beaucoup d'habitations en pierre, une région pittoresque, on roule souvent sur des crêtes, puis on attaque la montée du parc de Montesinho, à cheval sur les 2 pays Espagne/Portugal.
L'essence étant plus cher au Portugal, 1.50€ contre 1.15€ en Espagne, j'ai estimé que j'aurais assez jusqu'à la frontière, mais je zap et j'oublie de m'arrêter faire le plein à la frontière: grosse erreur. Le gps m'annonce la prochaine station à 52km....et j'ai une autonomie de 70.... Je ne dis rien à Flacounette, elle s'inquiète pour rien...
Après la frontière le parc et très beau, très sauvage, trop sauvage, on ne croise personne, sur ce beau revêtement retrouvé, ou je peux enrouler souvent à 120, je vois un 4x4 loin devant, j'ai ma cible en vue et je me rapproche rapidement, argh....
c'est une bagnole de la gardia...... je suis un moment et , ouf le mec tourne, en fait c'était la gardia forestière, ouf, j'ai déjà donné.
on traverse une multitude de villages en pierre presque désert et peu habités, très jolis avec des panneaux comme ça:
ça nous amuse, nous c'est avec les enfants, et eux c'est avec les vieux
on redescend du parc et Flacounette me fait remarquer que mon témoin d'essence est allumé, "t'inquiètes pas, y'a une station dans 30 bornes tout est sous contrôle"
Des grandes lignes droites se succèdent bordées par des forêts de châtaigniers et autres, 120/130, il n'y a personne, croisé une bagnole depuis 20 bornes, puis soudain.......un putain de chevreuil qui surgit de nulle part à droite, je pile et j'évite la bestiole d'un mètre a peine, je suis redescendu à 40 à l'heure, put**n que ça freine bien la CRF même chargée à bloc, en T@ il y aurait eu du ragout de motard au menu, c'est sûr, j'ai la tremblotte un moment, Flacounette aussi j'imagine, mais elle me félicite d'avoir évité le chevreuil....
je baisse le rythme en attendant la prochaine station annoncée à 5 bornes,^.
Effectivement en bout de ligne droite je vois le panneau qui m'annonce la station à 300m à gauche, je mets mon clignotant, je tourne, il n'y a personne dans la station, et en m'arrêtant je découvre:
'tain la station est désaffectée, et je suis dans le rouge, d'après la jauge, le détail du tableau me marque 1.7l de réserve.
Je fais le malin pour la photo mais je suis un poil inquiet quand même....j'ai jamais fait autant de bornes avec un plein, et il faut d'après mes calculs que je trouve une station avant 30 bornes grand max (régle de 3 en comptant du 5.5l/100km, il me reste 1.7l.....)
je prends mon tel en espérant avoir du réseau, j'ai une barre (...), Google maps me trouve une station à 19km dans mon sens ou une autre à 21 km en allant au sud.
"t'inquiètes pas ma chérie, ça va le faire, on est large "
ce qui m'inquiète, c'est qu'il n'y a vraiment personne sur cette route.
On repart, grandes lignes droites, je roule à 80 en 6eme, y'a des faux plats montants, et à chaque bout de ligne droite un virage ou j'espère voir un bled ou une station, mais que dalle, puis ça redescend un peu et j'attends après un virage de voir de la civilisation, mais toujours rien, je laisse même aller en roue libre quand je peux, je vois bien avec le bol que j'ai de devoir pousser la bécane chargée sur 1 ou 2 km avec une station en visu à l'horizon....par 30°, j'ai eu le coup de la panne séche au Maroc, on en plaisante avec Flacounette, elle m'avait attendu 1 heure au bord de la route avec son tchador, j'étais partis en stop chercher un bidon et de l'essence...... elle n'a pas envie de se retaper ce délire non plus.
Enfin une ville est annoncée à 3 bornes, mon gps me dit pareil, j'espère que la station sera ouverte.
on arrive à un rond point, suivit d'un pont, et là hourra on voit une station Cepsa ouverte, un frisson de bonheur nous parcours, l'angoisse disparait instantanément et laisse la place à un contentement jouissif, yes, il était temps, l'afficheur de la CRF n'indique plus rien en dessous de 1l, le barre Graf met 3 tirets, laissant planer le doute.
je ne vous dit pas la tronche du pompiste quand il m'a vu prendre des photos de sa station, il a du se dire qu'on devait pas avoir des vies faciles en France
364km avec 17.9l, je viens d'établir un record, moins de 5l au 100 avec moto chargée, les derniers kilomètres ont été décisif.
pourtant j'ai quand même fait chauffer les pneus dans la montagne
évité le chevreuil, évité la panne sèche, on va trouver un endroit pour dormir par là, c'est pas la peine de tenter le diable, hein !
on fait juste quelques bornes jusqu'à la pèriphérie de Leon et on se trouve un hotel avé la clim à Hospital de Orbigo
47€a nuit, la nana nous file une chambre d'où on verra la moto garée en dessous à côté de la cahute du gardien de nuit, tip-top
On mange sur place et on se pionce au frais.......
on a quand même fait plus de 350km aujourd'hui de route cossi-cossa
on décide donc de retourner en Espagne aujourd'hui, c'est lundi et on doit être rentré si possible samedi soir, on va faire une diagonale du Portugal en Espagne en essayant d'avancer un max, on prendra l'autoroute sur les parties peu interressantes, l'Africa le permet, elle est très stable même chargée, on cruise à 140/150 sans probléme et sans remous depuis que j'avais changé la bulle d'origine par une bulle Givi plus haute et plus large, le seul souci c'est la selle, mal au c*l après une heure, 1h1/2 de route, pour tous les deux, par contre aucun problème de dos, on roule toujours avec nos ceintures dorsales, on ne s'en passera plus.
On part un jour plus tôt, on avait payé une nuit de plus en avance mais on ne la réclamera pas par politesse (30€a nuit en cabane), on salue chaleureusement Guigui la patronne, on la reverra peut-être quand elle fera son tour des capitales Européennes l'année prochaine, sur l'étape Monaco/Zurich, on est sur son trajet, on pourrait les loger, ils veulent faire 20000km en 2 mois, une moyenne de 500km/jour, ils sont optimistes...
direction plein Est par les montagnes, petites routes aujourd'hui en passant par Bragança, il pleut un peu mais on a pas mis les combis de pluie, car il fait chaud, la bruine qui tombe sèche à mesure qu'elle touche le sol en créant un brouillard assez dense, ce qui fait qu'on ne voit pas grand chose des montagnes et des lacs qu'on longe, il y en a plusieurs à la suite qui se succédent avec des barrages qui se suivent en escalier comme des écluses géantes, ce doit être vraiment beau par beau temps...
comme on est partis tard, on s'arrête assez vite pour manger, en surplomb du plus grand lac de Alto Rabagao, un restau sympa
image prise sur le net
on continu vers Bragança 120 km de route de moins en moins montagneuse, mais toujours aussi viroleuse, avec beaucoup d'habitations en pierre, une région pittoresque, on roule souvent sur des crêtes, puis on attaque la montée du parc de Montesinho, à cheval sur les 2 pays Espagne/Portugal.
L'essence étant plus cher au Portugal, 1.50€ contre 1.15€ en Espagne, j'ai estimé que j'aurais assez jusqu'à la frontière, mais je zap et j'oublie de m'arrêter faire le plein à la frontière: grosse erreur. Le gps m'annonce la prochaine station à 52km....et j'ai une autonomie de 70.... Je ne dis rien à Flacounette, elle s'inquiète pour rien...
Après la frontière le parc et très beau, très sauvage, trop sauvage, on ne croise personne, sur ce beau revêtement retrouvé, ou je peux enrouler souvent à 120, je vois un 4x4 loin devant, j'ai ma cible en vue et je me rapproche rapidement, argh....
c'est une bagnole de la gardia...... je suis un moment et , ouf le mec tourne, en fait c'était la gardia forestière, ouf, j'ai déjà donné.
on traverse une multitude de villages en pierre presque désert et peu habités, très jolis avec des panneaux comme ça:
ça nous amuse, nous c'est avec les enfants, et eux c'est avec les vieux
on redescend du parc et Flacounette me fait remarquer que mon témoin d'essence est allumé, "t'inquiètes pas, y'a une station dans 30 bornes tout est sous contrôle"
Des grandes lignes droites se succèdent bordées par des forêts de châtaigniers et autres, 120/130, il n'y a personne, croisé une bagnole depuis 20 bornes, puis soudain.......un putain de chevreuil qui surgit de nulle part à droite, je pile et j'évite la bestiole d'un mètre a peine, je suis redescendu à 40 à l'heure, put**n que ça freine bien la CRF même chargée à bloc, en T@ il y aurait eu du ragout de motard au menu, c'est sûr, j'ai la tremblotte un moment, Flacounette aussi j'imagine, mais elle me félicite d'avoir évité le chevreuil....
je baisse le rythme en attendant la prochaine station annoncée à 5 bornes,^.
Effectivement en bout de ligne droite je vois le panneau qui m'annonce la station à 300m à gauche, je mets mon clignotant, je tourne, il n'y a personne dans la station, et en m'arrêtant je découvre:
'tain la station est désaffectée, et je suis dans le rouge, d'après la jauge, le détail du tableau me marque 1.7l de réserve.
Je fais le malin pour la photo mais je suis un poil inquiet quand même....j'ai jamais fait autant de bornes avec un plein, et il faut d'après mes calculs que je trouve une station avant 30 bornes grand max (régle de 3 en comptant du 5.5l/100km, il me reste 1.7l.....)
je prends mon tel en espérant avoir du réseau, j'ai une barre (...), Google maps me trouve une station à 19km dans mon sens ou une autre à 21 km en allant au sud.
"t'inquiètes pas ma chérie, ça va le faire, on est large "
ce qui m'inquiète, c'est qu'il n'y a vraiment personne sur cette route.
On repart, grandes lignes droites, je roule à 80 en 6eme, y'a des faux plats montants, et à chaque bout de ligne droite un virage ou j'espère voir un bled ou une station, mais que dalle, puis ça redescend un peu et j'attends après un virage de voir de la civilisation, mais toujours rien, je laisse même aller en roue libre quand je peux, je vois bien avec le bol que j'ai de devoir pousser la bécane chargée sur 1 ou 2 km avec une station en visu à l'horizon....par 30°, j'ai eu le coup de la panne séche au Maroc, on en plaisante avec Flacounette, elle m'avait attendu 1 heure au bord de la route avec son tchador, j'étais partis en stop chercher un bidon et de l'essence...... elle n'a pas envie de se retaper ce délire non plus.
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364km avec 17.9l, je viens d'établir un record, moins de 5l au 100 avec moto chargée, les derniers kilomètres ont été décisif.
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les cheveux sont restés dans le casque
- mabruloumi
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Re: viva Espana
je suis quand même super impressionnée par la propreté de la bécane malgré toutes les bornes!!!
z'avez pas fait un plongeon dans un lac avec la brel quand même????
z'avez pas fait un plongeon dans un lac avec la brel quand même????
Mi-ange mi-démon en "suppo"..(smiley niark niark).
- ZeDab
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- Localisation : Alsace (68) vignoble ex Mamie 93 puis 92 snif... PANZER1200gs2005... Panzer 1200 GSA 2014...
- Contact :
Re: viva Espana
Peuh.... c'est pas une moto d'aventurier, ça.... même pas un moucheron...
Pour la conso qui baisse, ça arrive sur les longues distances à régime régulier sans trop d'arrêts, de villes traversées... Sur la Zedabesque Motorrad, la réserve s'allume d'habitude vers 350 km et annonce 75-80 d'autonomie.
Lors de sa dernière virée en CH, le compteur partiel annonçait 390 quand ZeDab a commencé à croire à une panne de voyant réserve... Il s'est allumé à 415 km avec une autonomie de 90 km sur l'autoroute après quelques cols... 20 L 500 bornes !
Par contre avec les großen Valochen, ça consomme nettement plus !
Pour la conso qui baisse, ça arrive sur les longues distances à régime régulier sans trop d'arrêts, de villes traversées... Sur la Zedabesque Motorrad, la réserve s'allume d'habitude vers 350 km et annonce 75-80 d'autonomie.
Lors de sa dernière virée en CH, le compteur partiel annonçait 390 quand ZeDab a commencé à croire à une panne de voyant réserve... Il s'est allumé à 415 km avec une autonomie de 90 km sur l'autoroute après quelques cols... 20 L 500 bornes !
Par contre avec les großen Valochen, ça consomme nettement plus !
>>>> Téléchargez TransalpageMag n°1 ici <<<<
ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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Re: viva Espana
L'aérodynamisme de cette moto est tellement bien fait ,qu'à partir de 90 km heure il se créé un vortex devant la bulle empêchant les insectes de moins de 100gr d'arriver au contact.
vrairidique
Bon sinon, on va dire qu'on a pris un orage d'enfer la nuit aux Bardenas, moto propre le matin, pis un peu de pluie aussi aux Asturies,pis les photos réduites ça embellit, mais je ne l'ai pas encore lavé depuis, sauf la bulle et les zobtiques, elle est bien dégueux, les valises ont déjà eu droit au nettoyage.
vrairidique
Bon sinon, on va dire qu'on a pris un orage d'enfer la nuit aux Bardenas, moto propre le matin, pis un peu de pluie aussi aux Asturies,pis les photos réduites ça embellit, mais je ne l'ai pas encore lavé depuis, sauf la bulle et les zobtiques, elle est bien dégueux, les valises ont déjà eu droit au nettoyage.
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Re: viva Espana
le jeu des 7 différences
allez, la 1ère pour démarrer : l'éléphant n'a pas de kaks
allez, la 1ère pour démarrer : l'éléphant n'a pas de kaks
Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch
You dôôôn't know ze power of ze dââârk bike
ni dieu, ni maître, ni voduil
You dôôôn't know ze power of ze dââârk bike
ni dieu, ni maître, ni voduil
Re: viva Espana
Superbe CR, je l'ai dévoré en deux fois (me mettant en retard à un rendez-vous) tellement c'est intéressant et agréable à lire.
Je connais certains endroits (Bardenas, Picos de Europa, Canga de Onnis, Santiago, Finisterra), j'en découvre d'autres.
Les souvenirs remontent, avec Michel, Alain, Nathalie, Renaud. Des bons, les autres on les oublie avec le temps. La découverte d'un pays, des amitiés qui se forgent (passez presque deux semaines avec des inconnus et soit vous les détestez, soit ce sont des amis pour la vie, malgré la distance et l'éloignement).
Punaise, il me faut une bécane !
Même une t@ !
Je connais certains endroits (Bardenas, Picos de Europa, Canga de Onnis, Santiago, Finisterra), j'en découvre d'autres.
Les souvenirs remontent, avec Michel, Alain, Nathalie, Renaud. Des bons, les autres on les oublie avec le temps. La découverte d'un pays, des amitiés qui se forgent (passez presque deux semaines avec des inconnus et soit vous les détestez, soit ce sont des amis pour la vie, malgré la distance et l'éloignement).
Punaise, il me faut une bécane !
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Mon voyage : verslecapnord.fr
- Nicolas08
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Re: viva Espana
Tin décidément mérite des fessées le LamarLamar a écrit :Punaise, il me faut une bécane !
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- stefter
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Re: viva Espana
ça donne envie d'y aller....
"je savais pas que c'était impossible ....alors je l'ai fait.... désolé..."
- varaboliot
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- Localisation : ar R'thel capitale du boudin blanc.. KTM 1290 S
Re: viva Espana
Tu veux pas une Triumph qui a fait le Cap Nord.. ?Lamar a écrit :.
Punaise, il me faut une bécane !
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« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
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Re: viva Espana
20 juin
Grosse journée roulage aujourd'hui, 400km pour rejoindre Portuondo, sur la côte Basque Espagnol, il parait que c'est joli, on va traverser des grandes plaines entre Leon et Burgos, en profitant de la gratuité de l'autoroute.
on se léve, pas vraiment bien reposés, la clim faisait du bruit, moi j'avais trop chaud, Flacounette avait trop froid, pffff, pas facile, et j'ai coupé du bois toute la nuit d'après elle......
Pas de petit déjeuné continental avec buffet, ce sera un café grandé con letche et des cakes industriels pas terribles. C'est vrai qu'en France on attache un peu d'importance au petit dej, en Espagne ce n'est pas copieux, ce n'est pas pour eux une priorité, ils mangent des croissants imbibés de sucre glacé, pas terrible...
Je retrouve la moto intact, j'avais un peu peur nous sommes dans une banlieue de grande ville, j'ai eu vent de quelques vols en Espagne, mais ici rien, tant mieux, de toute façon nous n'avons jamais ressenti le moindre sentiment d'insécurité depuis le début de ce voyage.
On attaque l'autoroute direct à côté de l'hôtel, direction Léon puis Burgos, des plaines et des lignes droites interminables, pas grand chose à voir sortis des agglomérations, la végétation est rare, à peine quelques plantations de céréales brulées, aucun maraicher, aucun élevage, uniquement des champs d'éoliennes par moment, et des travaux avec des routes en construction, parallèles à l'autoroute, des voies ferrées en double, ils voient grand ici, mais à quoi ça sert, il n'y a déjà pas un pelé sur notre autoroute, on a l'impression que les Espagnoles ne roulent pas comparé à nos routes et autoroutes toujours surchargées, ils font peut-être le pari de l'investissement pour l'avenir, ou ils s'occupent grâce aux subventions, c'est bizarre.
en tous cas l'autoroute est nickel et gratos !!!!
On fait 250km d'un coup et on s'arrête sur une aire, dans une station, on fait le plein, il y a 2 motos garés devant, j'attaque à discuter avec un Slovaque, il a une KLE (un mono 500), il en chie un peu sur l'autoroute, son compagnon de voyage est en FJR beaucoup plus confortable. Ce sont des Pèlerins Chrétiens m'explique le 2eme motard (il est Français), ils se sont retrouvés à 150 motos en Pologne pour un voyage de 6000km en 15 jours, dont notre Dame de la Salette en France puis, Espagne et sud du Portugal, et après chacun rentre chez lui tranquillement....
On mange un sandwich avec une binouze et on repart rapidement, on trace, on prendra notre temps plus tard quand il y aura des choses à voir.
on arrive à destination à 16h, il fait 38° !!!
nous sommes liquides, pas de bungalows dispos, ce sera la tente, on plante dans la douleur, et on se douche dans la foulée.
Le camping est très propre et bien tenu, presque bourgeois, malheureusement la supèrette ne sera opérationnelle que début juillet et le restaurant qui est indépendant du camping est bien trop classe et cher pour nous qui avons été habitués à nous restaurer pour pas cher...
On va aller voir ailleurs ce qu'il y a en continuant vers Mundaka, la Mecque des surfeurs, c'est tout près, 3km, et c'est MAGNIFIQUE, une petite ville, un petit port, des jeunes sortis de l'école qui se baignent partout, on sent que les gens sont heureux ici, tout est beau, calme et paisible, pas de circulation, pas de commerce à outrance, un coin authentique
c'est marée basse, il n'y a pas de surfeur, il y a une avancée de mer peu profonde avec des bancs de sables, c'est là que les vagues se forment quand ça monte, là les gens en profite pour coloniser l'espace libéré.
du coup on reste là, Flacounette se laisse tenter par une glace et moi par une binouze, et on se promène dans les petites rues, on va à l'extrémité de chaque endroit, chaque ponton, chaque rocher, c'que c'est bien ici
et on se pose à la terrasse du port, et on attaque tranquillement une sangria/tapas vers 19h en regardant tout ça
avec des tapas étranges
aie¨!!!
même la terrasse est particulière, les platanes sont taillés et greffés entre eux, plusieurs troncs mais les branches sont communes comme si les arbres à force de s'entrelacer n'avait voulu former qu'un seul être ('tain c'est beau c'que j'écris là dis-donc)
on va rester sur cette note poétique pour ce soir, on rentre dormir sereins au camping, demain on continue notre retour....
Grosse journée roulage aujourd'hui, 400km pour rejoindre Portuondo, sur la côte Basque Espagnol, il parait que c'est joli, on va traverser des grandes plaines entre Leon et Burgos, en profitant de la gratuité de l'autoroute.
on se léve, pas vraiment bien reposés, la clim faisait du bruit, moi j'avais trop chaud, Flacounette avait trop froid, pffff, pas facile, et j'ai coupé du bois toute la nuit d'après elle......
Pas de petit déjeuné continental avec buffet, ce sera un café grandé con letche et des cakes industriels pas terribles. C'est vrai qu'en France on attache un peu d'importance au petit dej, en Espagne ce n'est pas copieux, ce n'est pas pour eux une priorité, ils mangent des croissants imbibés de sucre glacé, pas terrible...
Je retrouve la moto intact, j'avais un peu peur nous sommes dans une banlieue de grande ville, j'ai eu vent de quelques vols en Espagne, mais ici rien, tant mieux, de toute façon nous n'avons jamais ressenti le moindre sentiment d'insécurité depuis le début de ce voyage.
On attaque l'autoroute direct à côté de l'hôtel, direction Léon puis Burgos, des plaines et des lignes droites interminables, pas grand chose à voir sortis des agglomérations, la végétation est rare, à peine quelques plantations de céréales brulées, aucun maraicher, aucun élevage, uniquement des champs d'éoliennes par moment, et des travaux avec des routes en construction, parallèles à l'autoroute, des voies ferrées en double, ils voient grand ici, mais à quoi ça sert, il n'y a déjà pas un pelé sur notre autoroute, on a l'impression que les Espagnoles ne roulent pas comparé à nos routes et autoroutes toujours surchargées, ils font peut-être le pari de l'investissement pour l'avenir, ou ils s'occupent grâce aux subventions, c'est bizarre.
en tous cas l'autoroute est nickel et gratos !!!!
On fait 250km d'un coup et on s'arrête sur une aire, dans une station, on fait le plein, il y a 2 motos garés devant, j'attaque à discuter avec un Slovaque, il a une KLE (un mono 500), il en chie un peu sur l'autoroute, son compagnon de voyage est en FJR beaucoup plus confortable. Ce sont des Pèlerins Chrétiens m'explique le 2eme motard (il est Français), ils se sont retrouvés à 150 motos en Pologne pour un voyage de 6000km en 15 jours, dont notre Dame de la Salette en France puis, Espagne et sud du Portugal, et après chacun rentre chez lui tranquillement....
On mange un sandwich avec une binouze et on repart rapidement, on trace, on prendra notre temps plus tard quand il y aura des choses à voir.
on arrive à destination à 16h, il fait 38° !!!
nous sommes liquides, pas de bungalows dispos, ce sera la tente, on plante dans la douleur, et on se douche dans la foulée.
Le camping est très propre et bien tenu, presque bourgeois, malheureusement la supèrette ne sera opérationnelle que début juillet et le restaurant qui est indépendant du camping est bien trop classe et cher pour nous qui avons été habitués à nous restaurer pour pas cher...
On va aller voir ailleurs ce qu'il y a en continuant vers Mundaka, la Mecque des surfeurs, c'est tout près, 3km, et c'est MAGNIFIQUE, une petite ville, un petit port, des jeunes sortis de l'école qui se baignent partout, on sent que les gens sont heureux ici, tout est beau, calme et paisible, pas de circulation, pas de commerce à outrance, un coin authentique
c'est marée basse, il n'y a pas de surfeur, il y a une avancée de mer peu profonde avec des bancs de sables, c'est là que les vagues se forment quand ça monte, là les gens en profite pour coloniser l'espace libéré.
du coup on reste là, Flacounette se laisse tenter par une glace et moi par une binouze, et on se promène dans les petites rues, on va à l'extrémité de chaque endroit, chaque ponton, chaque rocher, c'que c'est bien ici
et on se pose à la terrasse du port, et on attaque tranquillement une sangria/tapas vers 19h en regardant tout ça
avec des tapas étranges
aie¨!!!
même la terrasse est particulière, les platanes sont taillés et greffés entre eux, plusieurs troncs mais les branches sont communes comme si les arbres à force de s'entrelacer n'avait voulu former qu'un seul être ('tain c'est beau c'que j'écris là dis-donc)
on va rester sur cette note poétique pour ce soir, on rentre dormir sereins au camping, demain on continue notre retour....
les cheveux sont restés dans le casque
- ZeDab
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Re: viva Espana
Ach, que de poésie....
C'est la sangria ou le soleil ? Flacounette m'a l'air bien rouge
Beaux paysages, belle prose, Ô Flac, sous tes airs de vieil aventurier buriné....
Encore !
C'est la sangria ou le soleil ? Flacounette m'a l'air bien rouge
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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- flac
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Re: viva Espana
ya vol herr Zedab, z'est le Zoleil
merci pour le jeune aventurier burné
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- laurent29
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Re: viva Espana
Bien joli ce petit port... J'aime beaucoup l'ambiance que ça dégage.
PS : je ne savais pas qu'une circoncision enlevait autant de longueur...
PS : je ne savais pas qu'une circoncision enlevait autant de longueur...
Si vous n'êtes pas assez vieux pour arrêter d'avoir une vie rock and roll, c'est que vous êtes trop jeune pour mourir...
Géronimo-Lagadec
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- bro7
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Re: viva Espana
Dis donc, ça donne drôlement envie tout ça!!
Bravo pour ton record de consommation!!
Je te comprends bien quand tu sais que t'as la possibilité de tomber en panne d'essence au milieu de nulle part! T'aurais envie d'avoir une jauge qui t'indique le moindre cl d'essence!!
Bravo pour ton record de consommation!!
Je te comprends bien quand tu sais que t'as la possibilité de tomber en panne d'essence au milieu de nulle part! T'aurais envie d'avoir une jauge qui t'indique le moindre cl d'essence!!
Voyage Nouvelle-Zélande: www.unpeuplusloin.fr
Re: viva Espana
Toujours aussi chouette de lire tes CR, Flac!
Bonne continuation, bises à vous 2, et bonnes routes
Bonne continuation, bises à vous 2, et bonnes routes
- zitoun
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Re: viva Espana
Très joli on attends la suite
- varaboliot
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Re: viva Espana
Toujours aussi captivant..
Le coup de l'économie sur le prix de l'essence...
Un truc à vous pourrir un voyage..
Tu as gagné quoi..environ six euros..deux cerveza
Perso j'ai horreur de rouler sur la réserve dans des contrées ostiles .. hein Lamar.!
Le coup de l'économie sur le prix de l'essence...
Un truc à vous pourrir un voyage..
Tu as gagné quoi..environ six euros..deux cerveza
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« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
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- Nicolas08
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Re: viva Espana
Bah moi je retiens que ça
flac a écrit :
- varaboliot
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Re: viva Espana
Jolies façades..Nicolas08 a écrit :Bah moi je retiens que ça
flac a écrit :
« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
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Re: viva Espana
Ouais mais mal cadré et pas assez zoomé...varaboliot a écrit :Jolies façades..Nicolas08 a écrit :Bah moi je retiens que ça
flac a écrit :
- flac
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Re: viva Espana
j'le savais que cette photo allait déchainer les vieux cochons que vous êtes, et je l'ai volontairement recadrer sinon elle est comme ça:
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Re: viva Espana
Merci Flac de m'avoir coupé...
Flacounette
Flacounette
Modifié en dernier par flac le 05 juil. 2017, 21:30, modifié 1 fois.
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- ZeDab
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Re: viva Espana
Chérie, bouge pas, je te prends en photo....
Flac, petit canaillou.... ton appareil est déréglé, il prend trop à droite....
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Re: viva Espana
Le 21 juin
On pensait rester deux jours par là sur la côte Basque Espagnole, et aller faire le littoral et les ports, mais comme la nuit porte conseil, et que j’ai eu le temps de réfléchir grâce à la gamine d’à côté qui a braillé une bonne partie de la nuit, je me suis dit que les choses à voir étaient dans le sens de notre retour et que rouler vide ou chargé, c’est pareil pour visiter et prendre des photos, donc au lieu de faire un aller/retour pour revenir juste pioncer au camping, on va plier et partir ce matin. Après conciliabule avec Flacounette, on plie rapidement le matos et la toile de tente (faut ¾ d’heure voir 1 heure quand même , plier, ranger, nettoyer, charger, accrocher, nettoyage de visières, toilette succincte, nettoyage de quelques dents, vidanges de vessie et autre inclues….).
Il n’y a pas de quoi déjeuner sur place, et on a rien acheté hier pour …… donc on va aller déjeuner dans un bled un peu plus grand que Mundaka, Berméo un poil plus à l’Ouest, un port assez actif.
On trouve une boulangerie qui fait « genre » salon de thé et on commande 2 grands café olé, avec 4 petits pain olé fourrés d’une sorte de crème au beurre à la fleur d'oranger, la patronne heureuse de voir des touristes nous a assuré que c’était délicieux , verdict : c’est dégueux, mais on ne sait pas comment lui dire, elle avait l’air si contente de ses saloperies, moi j’en mange 2 en me forçant le rictus, Flacounette arrive péniblement à en manger un complet, putain c’est Kholanta son truc !!!! La patronne insiste même pour qu’on reparte avec le dernier et nous l’emballe précieusement ….. On se confond en courbettes et on se casse en se marrant……
L’estomac de Flacounette aura du mal à s’en remettre…
On remonte sur la moto qu’on avait laissé en face sur un arrêt de bus vide, mais là y’a des bus pleins d’écoliers qui arrivent, on s’en va juste avant de se faire engueuler, le chauffeur se contient , et envoie juste quelques fléches avec ses yeux, c’est dingue en France on se serait fait pourrir pour moins que ça .
On repart de là ou on vient, et il faut contourner tout le bras de mer qui nous sépare d’en face, une 20taine de km de route limitée à 50 avec contrôle radar, je suis prudent….
De l’autre côté, la côte est magnifique, je force mon Gps sur la route du littoral et j’ai bien fait, il y a plein de petits coin de paradis, des plages, des falaises et des petits ports.
la playa de laga
un petit détail de la route qu'il faut prendre pour s'en mettre plein les mirettes
On prend notre temps, et on met 2h pour faire 60 bornes, on s’arrêtes, photos , on repart, on s’arrête, etc ……… il fait super chaud, on arrive tranquillement à Leiketio
Leiketio ou on s’arrête manger en bord de mer, binouzes, sandwitchs/tapas, binouzes…. Le bonheur si seulement il faisait 10° de moins.
On repart direct en attrapant l’autoroute, après Deba, il y a certainement beaucoup de choses à voir par ici, on reviendra, il faut qu’on avance un peu . On revient en France, la circulation est tout de suite plus intense et on s’arrête à Bidart, Flacounette veut retrouver un lieu de vacances de sa jeunesse, sans résultat, tout à changé, elle ne reconnait rien .
On continu sur Biarritz il est 16h30 et il fait toujours aussi chaud
on cherche un hotel/camping/gîte, mais rien de concluant, je regarde la carte, pour rentrer 2 solutions : par le sud Toulouse/Bezier/Avignon et la vallée du Rhône bien encombrée, ou par Bordeaux/Clermont ferrand/Lyon. On parlemente et on décide de passer par Bordeaux, on s’arrêtera à Arcachon pour la nuit, puis on retournera aux Ancizes (Grok) pour une nuit puis « rentrer maison ».
Je gougeulise pour trouver un truc pour le soir, et ce sera bungalow à 50€ la nuit au camping des abberts à Arés au bord du bassin d’Arcachon.
On va juste acheter de l’eau et de la biére fraiche et dans une supérette, un retraité au nez violet et en BM (le pov’) m’essplique, hic, ou sont, hic, tous les, hic, radars de la ville, il vient d’acheter une bouteille de rouge pour son quatre heure …….et on quitte Biarritz, 2h30 plus tard on est arrivé au camping (autoroute)
Les patrons sont sympas, lui motard nous accompagne au bungalow , grand et nickel (le bungalow) et nous raconte sa vie de motard, la Gréce, toussa, et nous on l’écoute en déchargeant (la moto, hein), blablabla, toussa, blablabla, il est 20h et on aimerait bien nous doucher et aller manger cher ami motard ……il part comme-si que, et puis il revient pour nous dire que je peux aller voir sa magnifique FJR (de flic) quand je veux dans son garage, toussa ….. blablabla, il est trop sympa…… mais là il faut absolument qu’on se douche, okaye !!!!
Une fois propres et rafraichis, on file au restau, au bord du bassin, des cabanes de pêcheurs aménagées, pittoresque, beau et cher, mais très agréable devant un joli couché de soleil, on a de la chance, c’est blindé de monde, fallait réserver, c’est la fête de la musique avec un groupe ce soir, il nous prennent quand même, les serveurs sont dans le jus, mais pleins de bonne volontée, c’est le début de saison. On mange bien, on boit bien, même sur le retour c’est encore les vacances…..
Dodo au calme et au frais, le temps change.
22juin
Finalement, on va rester là un jour de plus, on va aller voir la dune du Pilat.
Ce n’est pas loin à vol d’oiseau, mais on mettra 1h quand-même pour y aller depuis Ares, car il y a beaucoup de traversées de village, beaucoup de monde, beaucoup de têtes blanches, trop……. Et des contrôles de vitesses partout, des bagnoles banalisées, on a été bien briefé par un gars au camping, « faisez gaffe » qu’il nous a dit.
L’acces à la dune du Pilat est gratuit, le parking est payant, 4€ pour 4h, il est 10h c’est blindé de monde, des cars de gamins, des étrangers et des têtes blanches, trop. On se gare à côté d’une Harley, à l’ombre, dans le sable, un gars en Vstrom m’apporte une pierre pour mettre sous ma béquille, il en avait une de trop, la solidarité motarde existe donc bien encore, allélouia.
quelques commerces saisonniers bordent l'accés de la dune, on marche 300m à l'ombre en sous-bois, puis on arrive directement au pied de la dune côté terre.
la foule se jette en masse sur des escaliers qui mènent au sommet: c'est un aménagement mobile en fibre ou en plastique, inattendu, posé sur le sable, c'est creux dessous, les gens montent en faisant raisonner les caissons posés bout à bout, on préfère monter par la gauche en diagonale directement dans le sable, ce sera plus long, mais il y a moins de monde.
et pour être plus long, ça le sera, tu fais deux pas, tu recules de un et demi, le fait d'enlever ses godasses ne change rien, l'attraction terrestre et la masse en mouvement sont nos ennemis.
on y arrive quand même, non dé diu que c'est beau
côté terre.
côté mer
il y a beaucoup de vent en haut, il pique car il est emmène du sable avec lui, on reste une 15zaine de minutes et on redescend par le même chemin, c'est beaucoup plus facile dans ce sens.
on se ré-hydrate vite fait au bar en bas, Flacounette achéte un souvenir et on va payer le parking à une borne, il n'y en a qu'une qui marche et il y a la queue, avec des têtes blanches, trop. "ah il faut payer par CB ! Roger, vas chercher la carte dans le camping-car. Mais tu l'as mise ou? ..........." et blablabli et blablabla.........
on se sauve de là, trop de monde déjà.
On va manger à Arcachon, il y a des villa et des grosses bagnoles de partout, ça sent le pognon ici.
Et on se gare à côté de ça:
on mange là, c'est bien, il y a que des têtes blanches, trop. "ah vous n'avez pas de perrier, et de la san pelligrino avec du citron vert c'est possible? non et bien donnez-moi une biére alors, avec beaucoup de limonade dedans,hein Roger c'est bien la bière quand on a soif" et blablabli et blablabla.
et on a une belle vue sur la dune malgrés le temps qui se couvre.
puis après on fait tout le tour du bassin dans le sens anti-horaire pour aller au Cap Ferret, tout au bout, et on se ballade sur la plage, la mer remue pas mal, il y a inversion des marées la baignade est interdite dans l'embouchure, trop de courant.
Ils ont fait un sentiers d'accès pour préserver les dunes et la végétation du piétinement
une deuxieme-vie pour ces anciens bunkers transformés en mur d'expression
ä part des kilométres de plage et des forêts de pin......
Ah si, des Porsche Cayenne et des Hummer, partout, des Ferrari, des grosses BM, enfin , la pêche doit bien rapporter ici...
et on boit un coup au Mirador au Liege Cap Ferret, une pression et un perrier :11.50€, je signale au patron que c'est plus cher qu'à Paris, il me répond non môssieu c'est pareil. Le con, avec sa grosse montre et sa chaine en or.
allez-jeter un coup d'œil là, surtout les avis, c'est exactement ça:
https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_R ... taine.html
on rentre tranquillou au frais, demain y'a départ pour les Ancizes.
On pensait rester deux jours par là sur la côte Basque Espagnole, et aller faire le littoral et les ports, mais comme la nuit porte conseil, et que j’ai eu le temps de réfléchir grâce à la gamine d’à côté qui a braillé une bonne partie de la nuit, je me suis dit que les choses à voir étaient dans le sens de notre retour et que rouler vide ou chargé, c’est pareil pour visiter et prendre des photos, donc au lieu de faire un aller/retour pour revenir juste pioncer au camping, on va plier et partir ce matin. Après conciliabule avec Flacounette, on plie rapidement le matos et la toile de tente (faut ¾ d’heure voir 1 heure quand même , plier, ranger, nettoyer, charger, accrocher, nettoyage de visières, toilette succincte, nettoyage de quelques dents, vidanges de vessie et autre inclues….).
Il n’y a pas de quoi déjeuner sur place, et on a rien acheté hier pour …… donc on va aller déjeuner dans un bled un peu plus grand que Mundaka, Berméo un poil plus à l’Ouest, un port assez actif.
On trouve une boulangerie qui fait « genre » salon de thé et on commande 2 grands café olé, avec 4 petits pain olé fourrés d’une sorte de crème au beurre à la fleur d'oranger, la patronne heureuse de voir des touristes nous a assuré que c’était délicieux , verdict : c’est dégueux, mais on ne sait pas comment lui dire, elle avait l’air si contente de ses saloperies, moi j’en mange 2 en me forçant le rictus, Flacounette arrive péniblement à en manger un complet, putain c’est Kholanta son truc !!!! La patronne insiste même pour qu’on reparte avec le dernier et nous l’emballe précieusement ….. On se confond en courbettes et on se casse en se marrant……
L’estomac de Flacounette aura du mal à s’en remettre…
On remonte sur la moto qu’on avait laissé en face sur un arrêt de bus vide, mais là y’a des bus pleins d’écoliers qui arrivent, on s’en va juste avant de se faire engueuler, le chauffeur se contient , et envoie juste quelques fléches avec ses yeux, c’est dingue en France on se serait fait pourrir pour moins que ça .
On repart de là ou on vient, et il faut contourner tout le bras de mer qui nous sépare d’en face, une 20taine de km de route limitée à 50 avec contrôle radar, je suis prudent….
De l’autre côté, la côte est magnifique, je force mon Gps sur la route du littoral et j’ai bien fait, il y a plein de petits coin de paradis, des plages, des falaises et des petits ports.
la playa de laga
un petit détail de la route qu'il faut prendre pour s'en mettre plein les mirettes
On prend notre temps, et on met 2h pour faire 60 bornes, on s’arrêtes, photos , on repart, on s’arrête, etc ……… il fait super chaud, on arrive tranquillement à Leiketio
Leiketio ou on s’arrête manger en bord de mer, binouzes, sandwitchs/tapas, binouzes…. Le bonheur si seulement il faisait 10° de moins.
On repart direct en attrapant l’autoroute, après Deba, il y a certainement beaucoup de choses à voir par ici, on reviendra, il faut qu’on avance un peu . On revient en France, la circulation est tout de suite plus intense et on s’arrête à Bidart, Flacounette veut retrouver un lieu de vacances de sa jeunesse, sans résultat, tout à changé, elle ne reconnait rien .
On continu sur Biarritz il est 16h30 et il fait toujours aussi chaud
on cherche un hotel/camping/gîte, mais rien de concluant, je regarde la carte, pour rentrer 2 solutions : par le sud Toulouse/Bezier/Avignon et la vallée du Rhône bien encombrée, ou par Bordeaux/Clermont ferrand/Lyon. On parlemente et on décide de passer par Bordeaux, on s’arrêtera à Arcachon pour la nuit, puis on retournera aux Ancizes (Grok) pour une nuit puis « rentrer maison ».
Je gougeulise pour trouver un truc pour le soir, et ce sera bungalow à 50€ la nuit au camping des abberts à Arés au bord du bassin d’Arcachon.
On va juste acheter de l’eau et de la biére fraiche et dans une supérette, un retraité au nez violet et en BM (le pov’) m’essplique, hic, ou sont, hic, tous les, hic, radars de la ville, il vient d’acheter une bouteille de rouge pour son quatre heure …….et on quitte Biarritz, 2h30 plus tard on est arrivé au camping (autoroute)
Les patrons sont sympas, lui motard nous accompagne au bungalow , grand et nickel (le bungalow) et nous raconte sa vie de motard, la Gréce, toussa, et nous on l’écoute en déchargeant (la moto, hein), blablabla, toussa, blablabla, il est 20h et on aimerait bien nous doucher et aller manger cher ami motard ……il part comme-si que, et puis il revient pour nous dire que je peux aller voir sa magnifique FJR (de flic) quand je veux dans son garage, toussa ….. blablabla, il est trop sympa…… mais là il faut absolument qu’on se douche, okaye !!!!
Une fois propres et rafraichis, on file au restau, au bord du bassin, des cabanes de pêcheurs aménagées, pittoresque, beau et cher, mais très agréable devant un joli couché de soleil, on a de la chance, c’est blindé de monde, fallait réserver, c’est la fête de la musique avec un groupe ce soir, il nous prennent quand même, les serveurs sont dans le jus, mais pleins de bonne volontée, c’est le début de saison. On mange bien, on boit bien, même sur le retour c’est encore les vacances…..
Dodo au calme et au frais, le temps change.
22juin
Finalement, on va rester là un jour de plus, on va aller voir la dune du Pilat.
Ce n’est pas loin à vol d’oiseau, mais on mettra 1h quand-même pour y aller depuis Ares, car il y a beaucoup de traversées de village, beaucoup de monde, beaucoup de têtes blanches, trop……. Et des contrôles de vitesses partout, des bagnoles banalisées, on a été bien briefé par un gars au camping, « faisez gaffe » qu’il nous a dit.
L’acces à la dune du Pilat est gratuit, le parking est payant, 4€ pour 4h, il est 10h c’est blindé de monde, des cars de gamins, des étrangers et des têtes blanches, trop. On se gare à côté d’une Harley, à l’ombre, dans le sable, un gars en Vstrom m’apporte une pierre pour mettre sous ma béquille, il en avait une de trop, la solidarité motarde existe donc bien encore, allélouia.
quelques commerces saisonniers bordent l'accés de la dune, on marche 300m à l'ombre en sous-bois, puis on arrive directement au pied de la dune côté terre.
la foule se jette en masse sur des escaliers qui mènent au sommet: c'est un aménagement mobile en fibre ou en plastique, inattendu, posé sur le sable, c'est creux dessous, les gens montent en faisant raisonner les caissons posés bout à bout, on préfère monter par la gauche en diagonale directement dans le sable, ce sera plus long, mais il y a moins de monde.
et pour être plus long, ça le sera, tu fais deux pas, tu recules de un et demi, le fait d'enlever ses godasses ne change rien, l'attraction terrestre et la masse en mouvement sont nos ennemis.
on y arrive quand même, non dé diu que c'est beau
côté terre.
côté mer
il y a beaucoup de vent en haut, il pique car il est emmène du sable avec lui, on reste une 15zaine de minutes et on redescend par le même chemin, c'est beaucoup plus facile dans ce sens.
on se ré-hydrate vite fait au bar en bas, Flacounette achéte un souvenir et on va payer le parking à une borne, il n'y en a qu'une qui marche et il y a la queue, avec des têtes blanches, trop. "ah il faut payer par CB ! Roger, vas chercher la carte dans le camping-car. Mais tu l'as mise ou? ..........." et blablabli et blablabla.........
on se sauve de là, trop de monde déjà.
On va manger à Arcachon, il y a des villa et des grosses bagnoles de partout, ça sent le pognon ici.
Et on se gare à côté de ça:
on mange là, c'est bien, il y a que des têtes blanches, trop. "ah vous n'avez pas de perrier, et de la san pelligrino avec du citron vert c'est possible? non et bien donnez-moi une biére alors, avec beaucoup de limonade dedans,hein Roger c'est bien la bière quand on a soif" et blablabli et blablabla.
et on a une belle vue sur la dune malgrés le temps qui se couvre.
puis après on fait tout le tour du bassin dans le sens anti-horaire pour aller au Cap Ferret, tout au bout, et on se ballade sur la plage, la mer remue pas mal, il y a inversion des marées la baignade est interdite dans l'embouchure, trop de courant.
Ils ont fait un sentiers d'accès pour préserver les dunes et la végétation du piétinement
une deuxieme-vie pour ces anciens bunkers transformés en mur d'expression
ä part des kilométres de plage et des forêts de pin......
Ah si, des Porsche Cayenne et des Hummer, partout, des Ferrari, des grosses BM, enfin , la pêche doit bien rapporter ici...
et on boit un coup au Mirador au Liege Cap Ferret, une pression et un perrier :11.50€, je signale au patron que c'est plus cher qu'à Paris, il me répond non môssieu c'est pareil. Le con, avec sa grosse montre et sa chaine en or.
allez-jeter un coup d'œil là, surtout les avis, c'est exactement ça:
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Re: viva Espana
A revoir la dune du Pilat c'est un plaisir et en même temps de la nostalgie car j'y suis allé avec Looping. Merci pour le CR
- ZeDab
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Re: viva Espana
Ah... la dune du Pilat...
Et encore, vous avez de la chance, le jeune ZeDab a dû en enlever 1 m il y a longtemps en piétinant 1 par en avant 2 en arrière vers le sommet...
Merci encore... belles photos et beau CR.
Et encore, vous avez de la chance, le jeune ZeDab a dû en enlever 1 m il y a longtemps en piétinant 1 par en avant 2 en arrière vers le sommet...
Merci encore... belles photos et beau CR.
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- stefter
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Re: viva Espana
houla !flac a écrit :j'le savais que cette photo allait déchainer les vieux cochons que vous êtes, et je l'ai volontairement recadrer sinon elle est comme ça:
là ça calme de suite...
"je savais pas que c'était impossible ....alors je l'ai fait.... désolé..."
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Re: viva Espana
Sympa ton périple mais...
... si les têtes blanches sont trop nombreuses il ne faut pas y aller à cette époque
Autrement j' y étais récemment, juste là, sur le bassin d'Arcachon pas l' autre celui pour les têtes blanches
Allez salut d' une tête blanche
PS sans rancune aucune AL et merci pour ton CR
... si les têtes blanches sont trop nombreuses il ne faut pas y aller à cette époque
Autrement j' y étais récemment, juste là, sur le bassin d'Arcachon pas l' autre celui pour les têtes blanches
Allez salut d' une tête blanche
PS sans rancune aucune AL et merci pour ton CR
Lever le coude est le meilleur moyen de ne pas baisser les bras
Re: viva Espana
Superbe, encore et encore...
Merci vous 2, bonne continuation
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- flac
- use son clavier!
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Re: viva Espana
alost78 a écrit :Sympa ton périple mais...
... si les têtes blanches sont trop nombreuses il ne faut pas y aller à cette époque
'tain même sur le forum y'en a, pourtant on est en juillet
moi je m'en fou, chui chauve
les cheveux sont restés dans le casque