Re: [Refection frein avant] premier modèle (etrier noir)
Posté : 05 juil. 2015, 14:37
Une intervention sur l'étrier de ma caramel 88, comme c'est le modèle d'étrier dont il est question ici, je m'y greffe.
C'est en fait une mise en garde, rapport à la vis farceuse de maintient de la tôle des goupilles.
Le filetage de cette vis n'est pas borgne, il débouche à l'intérieur de l'étrier, donc pile sur les plaquettes, et sur les projections et merdasses diverses envoyées là par le disque et les intempéries.
C'est une pauvre vis M6, donc au moindre grippage, l'acier est affaibli ou partiellement mangé par la rouille, et clac, la tête de vis reste dans la main de l'imprudent (c'àd ma pomme, hier). Voilà, il était dix du'm et j'avais deux RV ensuite dans la journée. Qui commençait donc bien.
Donc étrier dans la perceuse à colonne, et En Avant Randan,
On chasse les goupilles, tellement grippées qu'insortables autrement :
(Rassurez-vous, l'étrier n'est pas serré à la barbare dans les mors, juste posé sur une épaisseur de solapin)
Voilà donc la vis farceuse :
Et ici, l'étrier n'est pas pris dans l'étau, il est enfilé en force sur une Kalembôa taillée pile exprès...
Qu'on perce, d'abord au forêt de 2,5 :
Puis de 4 :
Et ainsi de suite, et comme le trou est bien centré, on perce progressivement jusqu'à la limite du filetage (le trou n'apparait pas au centre, sur la photo au-dessus, c'est parce que la vis est en fait cassée presque 3 mill sous la matière de l'étrier, c'est donc le rebord du lamage qui fausse la vue, en plus la photo n'est pas orientée dans le bon sens, Hostingpics n'a pas enregistré la rotation ad'hoc... ). Donc forêt final de 4,8 ou 5 (sais plus), et le reste du filetage se déloge alors avec un tournevis fin + une légère aide au taraud. Ça c'est fait.
Il est déjà midi, la pendule qui tourne, et toujours mes RV à assurer...
Tout nettoyer, polir toutes les pièces corrodées, dégripper / nettoyer tant bien que mal les pistons, et puis ah oui :
Rectifier le disque en Live à la disqueuse de 125 :
Ici c'est " après rectif, et il reste encore un rebord conséquent. Mais avant rectif, l'usure de la piste était telle que l'étrier était insortable. Le milieu de la piste ne fait même plus la moitié de l'épaisseur d'orige, il y a urgence.. Ce n'est qu'un parmi les nombreux points d'usure de cette moto, qui a mini 92000, et un entraineur de compteur HS, donc combien dans la vraie vie ?
Donc remontage, purge totale, qui ne voulait pas s'amorcer, grrr, il a fallu employeur toutes les fourberies en stock. Mais finalement, ça tourne à 15h00, heure à laquelle j'avais RV !
Bah c'était pour dire qu'il y a des trucs auxquels il vaut mieux ne pas toucher si on a besoin de la moto peu après ! Faire ça un début de WE, ou bien si on a un autre vézicule sous la main en cas de pépin non prévu lors de la séquence de méca, ce qui, pour les ceusses comme moi qui ont une déviance inexplicable pour les motos récupérées très fatiguées, veut dire 99% des fois !
C'est en fait une mise en garde, rapport à la vis farceuse de maintient de la tôle des goupilles.
Le filetage de cette vis n'est pas borgne, il débouche à l'intérieur de l'étrier, donc pile sur les plaquettes, et sur les projections et merdasses diverses envoyées là par le disque et les intempéries.
C'est une pauvre vis M6, donc au moindre grippage, l'acier est affaibli ou partiellement mangé par la rouille, et clac, la tête de vis reste dans la main de l'imprudent (c'àd ma pomme, hier). Voilà, il était dix du'm et j'avais deux RV ensuite dans la journée. Qui commençait donc bien.
Donc étrier dans la perceuse à colonne, et En Avant Randan,
On chasse les goupilles, tellement grippées qu'insortables autrement :
(Rassurez-vous, l'étrier n'est pas serré à la barbare dans les mors, juste posé sur une épaisseur de solapin)
Voilà donc la vis farceuse :
Et ici, l'étrier n'est pas pris dans l'étau, il est enfilé en force sur une Kalembôa taillée pile exprès...
Qu'on perce, d'abord au forêt de 2,5 :
Puis de 4 :
Et ainsi de suite, et comme le trou est bien centré, on perce progressivement jusqu'à la limite du filetage (le trou n'apparait pas au centre, sur la photo au-dessus, c'est parce que la vis est en fait cassée presque 3 mill sous la matière de l'étrier, c'est donc le rebord du lamage qui fausse la vue, en plus la photo n'est pas orientée dans le bon sens, Hostingpics n'a pas enregistré la rotation ad'hoc... ). Donc forêt final de 4,8 ou 5 (sais plus), et le reste du filetage se déloge alors avec un tournevis fin + une légère aide au taraud. Ça c'est fait.
Il est déjà midi, la pendule qui tourne, et toujours mes RV à assurer...
Tout nettoyer, polir toutes les pièces corrodées, dégripper / nettoyer tant bien que mal les pistons, et puis ah oui :
Rectifier le disque en Live à la disqueuse de 125 :
Ici c'est " après rectif, et il reste encore un rebord conséquent. Mais avant rectif, l'usure de la piste était telle que l'étrier était insortable. Le milieu de la piste ne fait même plus la moitié de l'épaisseur d'orige, il y a urgence.. Ce n'est qu'un parmi les nombreux points d'usure de cette moto, qui a mini 92000, et un entraineur de compteur HS, donc combien dans la vraie vie ?
Donc remontage, purge totale, qui ne voulait pas s'amorcer, grrr, il a fallu employeur toutes les fourberies en stock. Mais finalement, ça tourne à 15h00, heure à laquelle j'avais RV !
Bah c'était pour dire qu'il y a des trucs auxquels il vaut mieux ne pas toucher si on a besoin de la moto peu après ! Faire ça un début de WE, ou bien si on a un autre vézicule sous la main en cas de pépin non prévu lors de la séquence de méca, ce qui, pour les ceusses comme moi qui ont une déviance inexplicable pour les motos récupérées très fatiguées, veut dire 99% des fois !