Alors là, j'ai honte...
Je me disais, Le Morbach, il assume pas, j'attends toujours son lien secret...
Ben je ne sais tout simplement pas lire ma boîte de MP correctement..
Les réactions à chaud :
« ZeDab adore. ZeDab s'est bien marré et a enfin pu découvrir la tronche en mouvement de ce mythique Morbach.
ZeDab a aussi apprécié les petites routes et la mer... Ah la mer !!! Ça donne envie...
Ben l'a pas été déçu, ZeDab.
ZeDab aurait néanmoins aimé une chute, même petite, avec pétage de bras sur la fin, mais comme il a été prévenu à l'avance, il n'a pas été trop déçu.
Super film, belles images, bonne bande son... Merci!!! »
ZeDab, pages culturelles de
TRANSALPAGE MAG EN TÉLÉCHARGEMENT CI-DESSOUS.
ZeDab a été, de plus, content d'écrire 8 fois ZeDab avec cette fois-ci.
« Un film qui va sans conteste être promu
ad nauseam par la machine culturelle et médiatique de propagande favorable à la théorie du genre qui nous gouverne depuis les années 90, puisqu’il a pour acteur principal un spécimen presque caricatural. Morbach, retour de la figure christique, pauvre motard féminisé à catogan y est dominé par une femme du début à la fin. À ce sujet, les scènes d'introduction et de fin résument bien le film.
C'est elle qui tient la caméra, si l'on peut dire car cela bouge comme au temps de la nouvelle vague dont n'ont pas fini de nous abreuver les laudateurs marxistes issus de mai 68. Il n'a pas son mot à dire, si ce n'est pour l'encourager à continuer de le dominer par ses sarcasmes insupportables, sans réaction de sa part.
La France profonde y est à peine évoquée et, si l'on voit un fier et mâle phare dressé en pierre de taille séculaire, ce n'est que pour permettre à Morbach d'ironiser de manière déplacée à son endroit, comme si le symbole masculin risquait de déranger les bobos qui forment une grande partie de ses habituels admirateurs .
Toutefois, je ne me fais pas de souci pour le succès de ce film, qui après un matraquage éhonté des officines défendant la nouvelle morale érigée en dogme d’État et qui vivent de subventions publiques, devrait attirer le spectateur moutonnier nourri aux slogans cosmopolites et qui est Charlie. C'est malheureux mais c'est la France d’aujourd’hui »
E.Zemour
« Distiller une dose d'humour sarcastique sous le vernis du tableau bucolique, tel est le but de Morbach, dont on avait à Télérama, beaucoup aimé les précédents opus, malheureusement peu connus en-dehors des circuits soumis à l'impérialisme culturel et financier qui nous abreuve de productions destinées à fournir du temps de cerveau disponible à Coca-Cola.
Ce réalisateur aux racines normando-germaniques, descendant de Johann Sebastian MorbBach, ne manque pas d'aplomb, à narguer ainsi le mythe du romantisme campagnard.
Il le fait en pointant justement, par une criante mise en abîme (ah, la symbolique de la caméra dans le rétroviseur !) la vacuité de toutes les vaines tentatives du cinéma marchand.
Le héros, totalement égocentriste, est obsédé par sa seule souffrance et ce qu'il en tire dans l'écriture et la création verbale (la scène du coucher lorsque sa compagne le harcèle sur l'état de son dos est à ce sujet assez évocatrice)
QUant à elle, le portrait qu'elle en brosse en véritable entomologiste de la société de début de siècle frémissant, est cinglant.
Au risque d'utiliser une formule maintenant éculée à son endroit, il y a du Johann Sebastian chez Morbach et ce
Magnificat tourné vers le Cotentin se laisse voir jusqu'au bout en passant de découvertes filmiques en surprises cinématographiques, en références que seul le vrai cinéphile saura déceler. »
Jean Tartichon.
« Un road movie qui déchire, de la vraie musique comme on n'en fait plus. À voir absolument. »