Stella 2008 CR de Flan
- Flan
- * L'aubergiste *
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- Enregistré le : 24 sept. 2005, 16:08
- Localisation : Valenciennes. Mes motos: Suzuki DR 350, Transalp 88, Africa Twin 750 de 90 et une 1000 de 2016
- Département : 59 Nord
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Stella 2008 CR de Flan
Cette année je devais me préparer, c'est vrai quoi, ça serait bête de se retrouver comme en 2007, claqué après 2/3 jours de pistes!
Mais bof, une heure de muscu et pas moyen de faire un peu de chemins ici avant de partir. Ça promet!
Jeudi 13 juillet , la veille:
M'enfin c'est pas si mal, tout est prêt, la mule est chargée, big top case et valoches souples, sacoche réservoir, duvet, matelas et tente. Des dizaines de litres de soute, je m'étais pourtant juré de n'emporter que l'essentiel et de sacrifier ma cafetière... Damned, c'est terrible le volume que je trimballe encore!
Et puis je me suis même payé le luxe et le temps de connecter une alim avec prises allume-cigare, ben ouais, cette année je traverse la France tout seul, comme un grand! Je me suis équipé d'un PDA en tant que GPS, vu mon sens de la navigation, ça sera un bonne prothèse au cas où. C'est l'émancipation, je suis presque un vrai motard, il ne manquerait plus qu'une première bonne sainte gamelle, (ce qui sera aussi chose faite, comme vous le lirez plus tard. héhé suspens hein, ben vui vous allez être obligé de tout lire ... ).
En y repensant, c'est pas rien, ce goût du voyage, cette vision de la moto. Certains "ont une moto", et "roulent en moto", le dimanche, l'été quand il fait beau, une petite virée... Je les entends souvent monter dans les tours entre deux ronds points dans mon coin. Mouais.
C'est pas mon truc, la moto moi je la vois plutôt en trois dimensions, il faut que ça tourne, que ça grimpe, que ça secoue. Ma région je l'aime, mais il faut bien l'avouer quand on a connu autre chose, question virolos et sensations c'est pas ça.
Il me faut ma cure de voyage, de montagne, de petites routes merveilleuses, de virolos sans fin, où, le twin japonais peut s'ébrouer, dans son élément...
Faire de la moto, c'est pas mon truc, ...
être motard? Peut être, vous croyez? Faire 3500 bornes en nomade, et en redemander, s'émerveiller à chaque sortie de virage, planter la tente à 3000 mètres, là où on on décide de s'arrêter, retrouver les potes et les marmottes, warglaaaaaa.
Lundi 14 juillet:
Fini de rêver, c'est le jour des braves, 14 juillet, lever aux aurores, le temps d'avaler un café et un solide petit déj', le soleil brille, zou on décolle.
...
Ben non, on décolle pas, finalement je traîne, y a toujours un truc à faire que j'avais oublié. C'est pas mon truc les départs, un peu comme le gars qui revient sans cesse vérifier qu'il n'a pas oublié de fermer le gaz , les lumières et la ceinture de chasteté de madame...
C'est par la motocroûte que je ferai chemin cette année, pas le temps de flâner sur les nationales comme l'année dernière avec l'ami Cubitus.
C'est plus tard que prévu que j'arriverai chez l'ami Stefter, ... Je m'arrête souvent pour vérifier le niveau d'huile, c'est que je ne suis pas tranquille, je "psychote", pour être clair: Maintenir 6000 tr/mn à 130km/h n'est pas pour me rassurer, rien de grave à condition de ne pas négliger la gloutonne et sa ration de lipides frais.
Bref pas fâché d'arriver à Brezins, et le GPS que je viens de brancher m'y amène sans gourance. Il était temps.
Pas le temps de déguster le traditionnel rosé qu'il me file les clés de Darkos, "y a un petit col derrière", ... Bon pour lui faire plaisir j'enfourche son brêlon et je vais le décrasser un peu.
Les routes sont sympas, après un petit wheeling sur une portion droite, je teste les pneus avec quelques travers, rien à dire ils sont corrects ces D607, on peut y aller en toute confiance.
Au retour en bout de la ligne droite, le compteur me dit 180 et le 750 pousse encore, mais il y a la roue de 19" à l'avant, ça fausse la mesure, et puis il faut être raisonnable, la moto est pas chaude.
Au retour, Stefter semble étonné: "Déjà?!" "T'es allé jusqu'où?", je lui explique et il me dit que d'habitude lui met plus de temps. La vieillesse est un naufrage...
Bon, évidemment ça s'est pas passé comme ça
Mais l'essai est bluffant, je retrouve le caractère du 750 de ma RD04 (bonifié par la ligne d'échappement et la préparation Steftertech), avec en prime la vivacité de la Transalp et du train avant 19".
Le son du tromblon est pas mal non plus.
On a qu'une soirée, on discute pas mal forcément, et puis je visite la caverne d'ali baba au fond du jardin, alors ... on se fait un peu engueuler par madame, car le Stef devait préparer les frites et du coup le beeftseatck, lui, est archicuit!
Soirée sympa, encore merci pour l'hébergement.
Mardi 15 juillet:
Je pars le lendemain vers 8h, cette fois, je laisse le GPS et la carte me guider, je suis pas pressé, je dois faire la jonction avec Hervé (RVcoincoin) et Géraud (Milegas) à Orange chez Touratech.
Le GPS me fait découvrir quelques raccourcis sympas
Petite pause afin de découvrir quelques spécialités de Montélimard. Il fait toujours aussi beau, j'adore ces vacances
J'arrive à Orange, mais je trouve pas Touratech, et mon GPS non plus, il est complètement dans les choux! Finalement, une chauffeuse de taxi me renseigne, le magasin a déménagé dans une ZI à l'extérieur de la ville, merci Hervé pour l'ancienne adresse.
Je suis cuit et la petite pause climatisée chez Touramachin me rafraîchit bien, j'y fais la connaissance de Géraud et je retrouve mon compère Hervé, qui commandait des ressorts progressifs pour sa Rombière. Il décide de les faire expédier au camping en Italie, afin de les monter là bas. Hmmm un peu risqué comme plan.
On a du boulot, car il faut préparer les bécanes pour le lendemain matin, il faut mécaniquer et sangler les sacs. Hervé est optimiste, mais je commence à me méfier du gaillard. J'ai raison, on terminera vers 3 ou 4 h du matin!
A priori rien de compliqué, de mon coté j'ai les deux roues équipées de tétines à monter. Je les ai postées (un peu limite) en Colissimo et elles sont arrivées in extremis .
Je change la bulle haute contre la basse ... sauf que ... ... j'ai oublié de la prendre !!! Gasp! Tant pis je pars sans bulle
Je monte le pignon 14 dents. Fichtre je me rends compte que mon 15 est mort, ça tombe bien, j'ai récupéré un 16 dents pour l'après Stella et la route qui m'attend.
J'enlève aussi les caoutchoucs des repose-pieds histoire d'être plus à l'aise debout sur les chemins.
Et voilà.
De son coté Hervé fait sa vidange, mais un peu fatigué, en cours de remplissage il se rend compte qu'il a oublié de changer le filtre et ensuite il en profite pour repeindre le trottoir de bonne ouile, histoire de marquer son territoire peut être?
Sangler les bagages c'est aussi mon dilemme, Hervé est plus à l'aise, il sait quoi prendre et comment sangler. Perso je renonce aux sacoches cavalières que j'avais gardée l'année dernière: La moto est trop large. Je me contente du minimum, quelques sous vêtements, eau, barre choco, deux chambres, de l'huile, un duvet, un matelas, une tente deux places, une médaille miraculeuse que m'a donnée ma môman, etc.
Mes supports maison me permettent d'accrocher la tente à gauche, le matelas à droite, j'ai aussi deux sacs derrière sur la selle et le porte paquet. Hervé me convainc d'éviter la sacoche de réservoir qui gênera en TT lorsqu'on se met debout.
Voilà, fini. La nuit est tombée depuis quelques heures sur le village de Grans, les cigales, fatiguées, ou peut être vexées de notre remue ménage sur le trottoir se sont tues et dorment.
La fraîcheur de la nuit est agréable et je me lave les mains à la petite fontaine en face... La tension, de cette préparation me quitte, emporté par cette eau pure, qui vient de la montagne.
Demain, demain nous remonterons le courant. Retour aux sources, la vraie vie, le désir d'aventure, l'amitié, la découverte de nouveaux horizons, les sensations. La moto en somme, et le trail encore et toujours.
Tout ce calme avant la tempête, j'adore. On dirait que tout s'est tu, et retient son souffle, avant le coup d'envoi.
Les motos aussi semblent dormir, harnachées et parées, elles paraissent assoupies et respirent lentement. Tout en elles est une promesse de plaisir, elles sont faites pour ce vers quoi nous allons les emmener lors des 7 jours qui vont suivre, et leur nom est presque un de ces courts poèmes japonais, un haïku: réduit à l'extrême, une essence subtile et condensée: TransAlp. Le cinquième élément des anciens grecs, ni eau, ni feu, ni terre, ni air, mais éther, mi objet, mi concept, une quintessence...
Mercredi 16 juillet:
Lever à l'aube, étrangement, malgré le peu de sommeil, pas de fatigue, c'est bon signe! Hervé est déjà dans le rythme, ça y est, on est sur la piste déjà !
Bon, d'abord rendez vous chez Milegas, et son croiseur impérial néerlandais. Bien belle machine, ... je parle de la moto évidemment. Le pilote est bien bâti aussi et c'est un ancien transalpiste!
Sympathique en diable, il me fera rire tout au long de l'aventure.
Chose étonnante c'est sa première expérience du ... camping, et pour l'occasion il s'est détruit le compte en banque en s'équipant. Tout tiens dans les deux valises qui flanquent le croiseur.
Nous reprenons la route pour rejoindre Stef à Vinon sur Verdon, hélas il y a un bout de motocroute, et c'est une véritable horreur sans la bulle et avec le cax cross, je suis parti pour une longue séance de musculation du cou La seule position qui me soulage c'est couché sur le réservoir, tête baissée, faut pas avoir honte...
On rejoint Stef, petit café, agréables retrouvailles, avec le patron de MTP et chevaucheur du gromono XL 600, bichonné par son proprio.
On en profite pour faire du fioul et vérifier la pression des gommards. Tiens j'ai 0,5 à l'avant. C'était donc ça cette direction floue ...
Du coup après ça va beaucoup mieux, on est dans les gorges du Verdon et la route commence à devenir intéressante. C'est déjà un régal.
Halte gastronomique à Castellane.
Ensuite, Madonne d'Utelle , Lantosque et le mythique col de Turini, que j'ai déjà fait en solo et en fin de Stella l'année dernière, je suis bien plus à l'aise, même si je n'ai pas le style de mes amis sudistes, je commence à perdre mes mauvaises habitudes de nordiste.
Là haut, rendez vous avec Ambroise (RD07) et papy Zogui (RD03) qui fréquentent MTP et un peu Atoc aussi.
C'est là que ça devient magique, Zogui prend les devants et on emprunte les pistes et là, les Alpes s'offrent à nous, avec leurs rencontres émouvantes et les paysages à couper le souffle.
Petite halte impromptue pour ôter le garde boue de la RD07 qui se fait la malle, Ambroise connait le problème et le résout en deux temps, trois mouvements.
La fatigue me gagne, je paie les deux jours de trajet et la partie de nuit à jouer au mécano. J'ai hâte qu'on se pose mais c'est qu'ils sont frais les autres
Enfin, après une dernière halte pour remplir la poche à eau, acheter une bonne bouteille de rouge (merci Zogui) et quelques victuailles, nous reprenons la route du col de Tende, où nous comptons effectuer le premier bivouac au fort.
Dernière partie goudronnée:
Ça secoue bien sur ces pistes, d'autant que le soleil a depuis longtemps entamé son plongeon et que la température, à cette altitude, ne se fait pas prier pour jouer, elle aussi, à piquer du nez.
Mais après l'effort, on nous promet du réconfort, précieuse cargaison! Est elle bien arrimée?
Ca grimpe, ça devient un poil plus secouant, mais quel pied mes amis!
Bon regardez moi ça! Hop ça ne serait pas raisonnable, on la conserve pour demain celle ci
Un tank néerlandais à l'assaut du fort de Tende qui se profile sur la crête...
Ho, un Flan qui fait le beau:
Même de derrière qu'est ce qu'il a de l'allure:
Le vent aussi est au rendez vous lorsque nous arrivons sur place, je suis heureux d'avoir pensé à la polaire!
Finalement je n'étais pas si fatigué que ça...
Le campement se monte:
C'est là que nous quittons Ambroise à regret, il doit rejoindre sa famille.
La miraculée! Hé oui, à 100m du fort, l'arrimage de Zogui laisse échapper la boutanche, qui résiste aux pierres de la piste! Alleluia!!!
Au clair de la lune... On recharge les accus!
Après avoir traîné un peu, en observant la vallée by night (grandiose), et spéculé sur la destination du 4x4 dont nous voyons les phares se perdre derrière une des crêtes, il faut bien se résoudre à dormir...
Jeudi 17 juillet:
Steph se réveille aux aurores, il veut le lever de Soleil!
Un choucas!
Ça vous la coupe hein? Ben moi aussi...
Petit déj' et hop en selle!
Après un "raccourcis" à la sauce Hervé genre ... chemin de randonnée, mais qui conclut un beau parcours de chemins, il est temps de se ravitailler, essence puis épicerie!
Il était temps les magasins italiens ferment vers midi 30 mais ne rouvrent que tard dans l'après midi!
La halte sera pieuse, au bout d'une montée goudronnée, une chapelle nous accueille. Nous déjeunons de vin italien, de fromage, de charcuterie et de pain. Simple, mais c'est un vrai festin avec des amis et dans ce cadre montagneux.
C'est l'heure de la siesta... Ça va être dur de repartir
Finalement on y arrive, on reprend assez vite les chemins, dont une bonne partie dans les bois.
Ici une scène typique de notre virée, Stef au GPS et Hervé à la carte qui se chipotent, et derrière, les gamins qui rigolent: On dirait une famille sur la route des vacances, avec papa, maman et les gniards ...
A l'occasion d'un "raccourcis" qu'Hervé a vu sur sa carte , on se rend compte que le bonheur est dans le pré!
Puisqu'on vous dit que c'est beau! (ça a une autre gueule que nos terrils hein )
Ben les motos sont asthmatiques, forcément, à cette altitude...
Dernière pause, après les photos, ensuite on reprend la grimpette vers le plus beau moment et le plus bel endroit, à mon sens, de ma virée estivale.
Les marmottes sont un peu partout, on les entends piailler, et à l'occasion , elles nous font un petit coucou!
Voilà notre havre pour ce second bivouac, une ancienne bergerie accrochée à flanc de montagne...
Il s'occupe toujours de nous Marcel! Il va à l'essentiel, une grosse plâtrée de pasta et basta, pour caler le ventre de la marmaille qui couine.
Avec le sourire en plus!
Le spectacle est de jour en jour plus bouleversant, voilà ce que nous voyions depuis le seuil de nos tentes et de la bergerie... ça se passe de commentaire.
Vendredi 19 juillet:
Le lendemain, c'est encore plus beau:
L'ambiance du groupe est idéale je trouve, tout le monde est rigolard et impatient de repartir.
Au passage on a retrouvé le lutin des alpages!!!
Nous replions les tentes et le matos, pour descendre. Warglaya!!! c'est comme un roller-coaster infini
Hmmm, elle m'irait bien non? Dis Milégas, tu me le prêtes le panzer?
Zogui prend des photos en roulant, c'est assez rock 'n roll!
Au grès des chemins nous rencontrons quelques "obstacles":
Certains vraiment infranchissables, ici le chemin est emporté par une rivière en crue, demi tour...
Ce ne sera pas le dernier tour que les récents orages italiens nous joueront dans la suite de cette aventure...
Un peu plus tard on enroule sur une route bien viroleuse qui longe une profonde gorge...
Tiens l'aubergiste qui veut faire le saut de l'ange?
Serait-ce prémonitoire? ... car bientôt... suspens!
Bon on remet le vol à tout à l'heure parce que là, c'est un peu trop!
C'est juste après que j'ai vécu une belle frayeur, dans un virage à gauche, je n'ai pas vu les gravillons, l'avant a décroché et je me suis retrouvé sur le ventre à glisser derrière la moto "tiens j'ai du tomber" me suis je dit, dans un éclair de génie.
Trop rapide je ne me suis pas vu tomber.
Je me relève, la moto tourne encore, je coupe, la relève, rien de grave, le PC gauche enfoncé et râpe, le pare main bien griffé et ... c'est tout!
Le bonhomme aussi un peu râpé sur la botte, le pantalon et l'avant bras. Une belle égratignure, et un peu la tremblote. Ayé ma première gamelle sérieuse, je suis un "vrai" maintenant?
Quand je pense que le matin en partant 'ai hésité entre le pantalon à coques et le jean, finalement ... j'ai une sacrée chance!
Un sort sera jeté à ce bout de goudron ritalien, gravé à coup de Transalp japonaise par un chtimi:
Remarquez que j'ai choisi un endroit idyllique pour chuter:
La présence du torrent explique celle des gravillons a cet endroit... encore ces satanés orages ...
Ensuite on se régale, il y a des éboulis terribles, des pierres bien cassantes et instables et les motos sont secouées comme des prunes!
Voyez tout là bas au loin, on en voit un de ces passages rock 'n roll:
Nous mangeons sur le chemin, en discutant le bout de gras avec un enduriste italien qui avait déjà quelques années au compteur
Je redresse mon pare carénage comme une fleur, et zou nous voilà repartis.
Sur une partie plus roulante je reprends confiance et me force à envoyer pour retrouver de la griserie... et aussi pour ne pas me faire larguer par RVcoin² et Zogui qui avoinent loin devant!
A propos d'avoine:
Un peu de réconfort:
Sur le trajet, surprise, le chemin se transforme en lit de torrent avec des pierres grosses comme trois fois la tête de Milégas
Moi et Marcel on s'est arrêté là mais plus haut c'est carrément le déluge, on a mis 10 minutes à faire faire demi tour à stef, Milégas et RV
C'était le dernier tour des orages, c'est impressionnant comme de l'eau en furie peut détruire un chemin de la sorte!
La suite du parcours est plus rapide, on est à la bourre comme d'hab' et on prend même l'autostrada jusqu'au camping. Je souffre le martyr sans bulle avec le cax cross, pas fâché d'arriver enfin!
Oulx et son camping désormais mythique, les premiers sont déjà là pour nous accueillir, ça fait chaud au cœur de revoir Py and co.
Allez la suite au prochain épisode!
Merci à Zogui, StefXL600, Milégas de MTP (Moto Trail de Provence, voir les liens en bas de page d'accueil) pour les photos superbes!
Mais bof, une heure de muscu et pas moyen de faire un peu de chemins ici avant de partir. Ça promet!
Jeudi 13 juillet , la veille:
M'enfin c'est pas si mal, tout est prêt, la mule est chargée, big top case et valoches souples, sacoche réservoir, duvet, matelas et tente. Des dizaines de litres de soute, je m'étais pourtant juré de n'emporter que l'essentiel et de sacrifier ma cafetière... Damned, c'est terrible le volume que je trimballe encore!
Et puis je me suis même payé le luxe et le temps de connecter une alim avec prises allume-cigare, ben ouais, cette année je traverse la France tout seul, comme un grand! Je me suis équipé d'un PDA en tant que GPS, vu mon sens de la navigation, ça sera un bonne prothèse au cas où. C'est l'émancipation, je suis presque un vrai motard, il ne manquerait plus qu'une première bonne sainte gamelle, (ce qui sera aussi chose faite, comme vous le lirez plus tard. héhé suspens hein, ben vui vous allez être obligé de tout lire ... ).
En y repensant, c'est pas rien, ce goût du voyage, cette vision de la moto. Certains "ont une moto", et "roulent en moto", le dimanche, l'été quand il fait beau, une petite virée... Je les entends souvent monter dans les tours entre deux ronds points dans mon coin. Mouais.
C'est pas mon truc, la moto moi je la vois plutôt en trois dimensions, il faut que ça tourne, que ça grimpe, que ça secoue. Ma région je l'aime, mais il faut bien l'avouer quand on a connu autre chose, question virolos et sensations c'est pas ça.
Il me faut ma cure de voyage, de montagne, de petites routes merveilleuses, de virolos sans fin, où, le twin japonais peut s'ébrouer, dans son élément...
Faire de la moto, c'est pas mon truc, ...
être motard? Peut être, vous croyez? Faire 3500 bornes en nomade, et en redemander, s'émerveiller à chaque sortie de virage, planter la tente à 3000 mètres, là où on on décide de s'arrêter, retrouver les potes et les marmottes, warglaaaaaa.
Lundi 14 juillet:
Fini de rêver, c'est le jour des braves, 14 juillet, lever aux aurores, le temps d'avaler un café et un solide petit déj', le soleil brille, zou on décolle.
...
Ben non, on décolle pas, finalement je traîne, y a toujours un truc à faire que j'avais oublié. C'est pas mon truc les départs, un peu comme le gars qui revient sans cesse vérifier qu'il n'a pas oublié de fermer le gaz , les lumières et la ceinture de chasteté de madame...
C'est par la motocroûte que je ferai chemin cette année, pas le temps de flâner sur les nationales comme l'année dernière avec l'ami Cubitus.
C'est plus tard que prévu que j'arriverai chez l'ami Stefter, ... Je m'arrête souvent pour vérifier le niveau d'huile, c'est que je ne suis pas tranquille, je "psychote", pour être clair: Maintenir 6000 tr/mn à 130km/h n'est pas pour me rassurer, rien de grave à condition de ne pas négliger la gloutonne et sa ration de lipides frais.
Bref pas fâché d'arriver à Brezins, et le GPS que je viens de brancher m'y amène sans gourance. Il était temps.
Pas le temps de déguster le traditionnel rosé qu'il me file les clés de Darkos, "y a un petit col derrière", ... Bon pour lui faire plaisir j'enfourche son brêlon et je vais le décrasser un peu.
Les routes sont sympas, après un petit wheeling sur une portion droite, je teste les pneus avec quelques travers, rien à dire ils sont corrects ces D607, on peut y aller en toute confiance.
Au retour en bout de la ligne droite, le compteur me dit 180 et le 750 pousse encore, mais il y a la roue de 19" à l'avant, ça fausse la mesure, et puis il faut être raisonnable, la moto est pas chaude.
Au retour, Stefter semble étonné: "Déjà?!" "T'es allé jusqu'où?", je lui explique et il me dit que d'habitude lui met plus de temps. La vieillesse est un naufrage...
Bon, évidemment ça s'est pas passé comme ça
Mais l'essai est bluffant, je retrouve le caractère du 750 de ma RD04 (bonifié par la ligne d'échappement et la préparation Steftertech), avec en prime la vivacité de la Transalp et du train avant 19".
Le son du tromblon est pas mal non plus.
On a qu'une soirée, on discute pas mal forcément, et puis je visite la caverne d'ali baba au fond du jardin, alors ... on se fait un peu engueuler par madame, car le Stef devait préparer les frites et du coup le beeftseatck, lui, est archicuit!
Soirée sympa, encore merci pour l'hébergement.
Mardi 15 juillet:
Je pars le lendemain vers 8h, cette fois, je laisse le GPS et la carte me guider, je suis pas pressé, je dois faire la jonction avec Hervé (RVcoincoin) et Géraud (Milegas) à Orange chez Touratech.
Le GPS me fait découvrir quelques raccourcis sympas
Petite pause afin de découvrir quelques spécialités de Montélimard. Il fait toujours aussi beau, j'adore ces vacances
J'arrive à Orange, mais je trouve pas Touratech, et mon GPS non plus, il est complètement dans les choux! Finalement, une chauffeuse de taxi me renseigne, le magasin a déménagé dans une ZI à l'extérieur de la ville, merci Hervé pour l'ancienne adresse.
Je suis cuit et la petite pause climatisée chez Touramachin me rafraîchit bien, j'y fais la connaissance de Géraud et je retrouve mon compère Hervé, qui commandait des ressorts progressifs pour sa Rombière. Il décide de les faire expédier au camping en Italie, afin de les monter là bas. Hmmm un peu risqué comme plan.
On a du boulot, car il faut préparer les bécanes pour le lendemain matin, il faut mécaniquer et sangler les sacs. Hervé est optimiste, mais je commence à me méfier du gaillard. J'ai raison, on terminera vers 3 ou 4 h du matin!
A priori rien de compliqué, de mon coté j'ai les deux roues équipées de tétines à monter. Je les ai postées (un peu limite) en Colissimo et elles sont arrivées in extremis .
Je change la bulle haute contre la basse ... sauf que ... ... j'ai oublié de la prendre !!! Gasp! Tant pis je pars sans bulle
Je monte le pignon 14 dents. Fichtre je me rends compte que mon 15 est mort, ça tombe bien, j'ai récupéré un 16 dents pour l'après Stella et la route qui m'attend.
J'enlève aussi les caoutchoucs des repose-pieds histoire d'être plus à l'aise debout sur les chemins.
Et voilà.
De son coté Hervé fait sa vidange, mais un peu fatigué, en cours de remplissage il se rend compte qu'il a oublié de changer le filtre et ensuite il en profite pour repeindre le trottoir de bonne ouile, histoire de marquer son territoire peut être?
Sangler les bagages c'est aussi mon dilemme, Hervé est plus à l'aise, il sait quoi prendre et comment sangler. Perso je renonce aux sacoches cavalières que j'avais gardée l'année dernière: La moto est trop large. Je me contente du minimum, quelques sous vêtements, eau, barre choco, deux chambres, de l'huile, un duvet, un matelas, une tente deux places, une médaille miraculeuse que m'a donnée ma môman, etc.
Mes supports maison me permettent d'accrocher la tente à gauche, le matelas à droite, j'ai aussi deux sacs derrière sur la selle et le porte paquet. Hervé me convainc d'éviter la sacoche de réservoir qui gênera en TT lorsqu'on se met debout.
Voilà, fini. La nuit est tombée depuis quelques heures sur le village de Grans, les cigales, fatiguées, ou peut être vexées de notre remue ménage sur le trottoir se sont tues et dorment.
La fraîcheur de la nuit est agréable et je me lave les mains à la petite fontaine en face... La tension, de cette préparation me quitte, emporté par cette eau pure, qui vient de la montagne.
Demain, demain nous remonterons le courant. Retour aux sources, la vraie vie, le désir d'aventure, l'amitié, la découverte de nouveaux horizons, les sensations. La moto en somme, et le trail encore et toujours.
Tout ce calme avant la tempête, j'adore. On dirait que tout s'est tu, et retient son souffle, avant le coup d'envoi.
Les motos aussi semblent dormir, harnachées et parées, elles paraissent assoupies et respirent lentement. Tout en elles est une promesse de plaisir, elles sont faites pour ce vers quoi nous allons les emmener lors des 7 jours qui vont suivre, et leur nom est presque un de ces courts poèmes japonais, un haïku: réduit à l'extrême, une essence subtile et condensée: TransAlp. Le cinquième élément des anciens grecs, ni eau, ni feu, ni terre, ni air, mais éther, mi objet, mi concept, une quintessence...
Mercredi 16 juillet:
Lever à l'aube, étrangement, malgré le peu de sommeil, pas de fatigue, c'est bon signe! Hervé est déjà dans le rythme, ça y est, on est sur la piste déjà !
Bon, d'abord rendez vous chez Milegas, et son croiseur impérial néerlandais. Bien belle machine, ... je parle de la moto évidemment. Le pilote est bien bâti aussi et c'est un ancien transalpiste!
Sympathique en diable, il me fera rire tout au long de l'aventure.
Chose étonnante c'est sa première expérience du ... camping, et pour l'occasion il s'est détruit le compte en banque en s'équipant. Tout tiens dans les deux valises qui flanquent le croiseur.
Nous reprenons la route pour rejoindre Stef à Vinon sur Verdon, hélas il y a un bout de motocroute, et c'est une véritable horreur sans la bulle et avec le cax cross, je suis parti pour une longue séance de musculation du cou La seule position qui me soulage c'est couché sur le réservoir, tête baissée, faut pas avoir honte...
On rejoint Stef, petit café, agréables retrouvailles, avec le patron de MTP et chevaucheur du gromono XL 600, bichonné par son proprio.
On en profite pour faire du fioul et vérifier la pression des gommards. Tiens j'ai 0,5 à l'avant. C'était donc ça cette direction floue ...
Du coup après ça va beaucoup mieux, on est dans les gorges du Verdon et la route commence à devenir intéressante. C'est déjà un régal.
Halte gastronomique à Castellane.
Ensuite, Madonne d'Utelle , Lantosque et le mythique col de Turini, que j'ai déjà fait en solo et en fin de Stella l'année dernière, je suis bien plus à l'aise, même si je n'ai pas le style de mes amis sudistes, je commence à perdre mes mauvaises habitudes de nordiste.
Là haut, rendez vous avec Ambroise (RD07) et papy Zogui (RD03) qui fréquentent MTP et un peu Atoc aussi.
C'est là que ça devient magique, Zogui prend les devants et on emprunte les pistes et là, les Alpes s'offrent à nous, avec leurs rencontres émouvantes et les paysages à couper le souffle.
Petite halte impromptue pour ôter le garde boue de la RD07 qui se fait la malle, Ambroise connait le problème et le résout en deux temps, trois mouvements.
La fatigue me gagne, je paie les deux jours de trajet et la partie de nuit à jouer au mécano. J'ai hâte qu'on se pose mais c'est qu'ils sont frais les autres
Enfin, après une dernière halte pour remplir la poche à eau, acheter une bonne bouteille de rouge (merci Zogui) et quelques victuailles, nous reprenons la route du col de Tende, où nous comptons effectuer le premier bivouac au fort.
Dernière partie goudronnée:
Ça secoue bien sur ces pistes, d'autant que le soleil a depuis longtemps entamé son plongeon et que la température, à cette altitude, ne se fait pas prier pour jouer, elle aussi, à piquer du nez.
Mais après l'effort, on nous promet du réconfort, précieuse cargaison! Est elle bien arrimée?
Ca grimpe, ça devient un poil plus secouant, mais quel pied mes amis!
Bon regardez moi ça! Hop ça ne serait pas raisonnable, on la conserve pour demain celle ci
Un tank néerlandais à l'assaut du fort de Tende qui se profile sur la crête...
Ho, un Flan qui fait le beau:
Même de derrière qu'est ce qu'il a de l'allure:
Le vent aussi est au rendez vous lorsque nous arrivons sur place, je suis heureux d'avoir pensé à la polaire!
Finalement je n'étais pas si fatigué que ça...
Le campement se monte:
C'est là que nous quittons Ambroise à regret, il doit rejoindre sa famille.
La miraculée! Hé oui, à 100m du fort, l'arrimage de Zogui laisse échapper la boutanche, qui résiste aux pierres de la piste! Alleluia!!!
Au clair de la lune... On recharge les accus!
Après avoir traîné un peu, en observant la vallée by night (grandiose), et spéculé sur la destination du 4x4 dont nous voyons les phares se perdre derrière une des crêtes, il faut bien se résoudre à dormir...
Jeudi 17 juillet:
Steph se réveille aux aurores, il veut le lever de Soleil!
Un choucas!
Ça vous la coupe hein? Ben moi aussi...
Petit déj' et hop en selle!
Après un "raccourcis" à la sauce Hervé genre ... chemin de randonnée, mais qui conclut un beau parcours de chemins, il est temps de se ravitailler, essence puis épicerie!
Il était temps les magasins italiens ferment vers midi 30 mais ne rouvrent que tard dans l'après midi!
La halte sera pieuse, au bout d'une montée goudronnée, une chapelle nous accueille. Nous déjeunons de vin italien, de fromage, de charcuterie et de pain. Simple, mais c'est un vrai festin avec des amis et dans ce cadre montagneux.
C'est l'heure de la siesta... Ça va être dur de repartir
Finalement on y arrive, on reprend assez vite les chemins, dont une bonne partie dans les bois.
Ici une scène typique de notre virée, Stef au GPS et Hervé à la carte qui se chipotent, et derrière, les gamins qui rigolent: On dirait une famille sur la route des vacances, avec papa, maman et les gniards ...
A l'occasion d'un "raccourcis" qu'Hervé a vu sur sa carte , on se rend compte que le bonheur est dans le pré!
Puisqu'on vous dit que c'est beau! (ça a une autre gueule que nos terrils hein )
Ben les motos sont asthmatiques, forcément, à cette altitude...
Dernière pause, après les photos, ensuite on reprend la grimpette vers le plus beau moment et le plus bel endroit, à mon sens, de ma virée estivale.
Les marmottes sont un peu partout, on les entends piailler, et à l'occasion , elles nous font un petit coucou!
Voilà notre havre pour ce second bivouac, une ancienne bergerie accrochée à flanc de montagne...
Il s'occupe toujours de nous Marcel! Il va à l'essentiel, une grosse plâtrée de pasta et basta, pour caler le ventre de la marmaille qui couine.
Avec le sourire en plus!
Le spectacle est de jour en jour plus bouleversant, voilà ce que nous voyions depuis le seuil de nos tentes et de la bergerie... ça se passe de commentaire.
Vendredi 19 juillet:
Le lendemain, c'est encore plus beau:
L'ambiance du groupe est idéale je trouve, tout le monde est rigolard et impatient de repartir.
Au passage on a retrouvé le lutin des alpages!!!
Nous replions les tentes et le matos, pour descendre. Warglaya!!! c'est comme un roller-coaster infini
Hmmm, elle m'irait bien non? Dis Milégas, tu me le prêtes le panzer?
Zogui prend des photos en roulant, c'est assez rock 'n roll!
Au grès des chemins nous rencontrons quelques "obstacles":
Certains vraiment infranchissables, ici le chemin est emporté par une rivière en crue, demi tour...
Ce ne sera pas le dernier tour que les récents orages italiens nous joueront dans la suite de cette aventure...
Un peu plus tard on enroule sur une route bien viroleuse qui longe une profonde gorge...
Tiens l'aubergiste qui veut faire le saut de l'ange?
Serait-ce prémonitoire? ... car bientôt... suspens!
Bon on remet le vol à tout à l'heure parce que là, c'est un peu trop!
C'est juste après que j'ai vécu une belle frayeur, dans un virage à gauche, je n'ai pas vu les gravillons, l'avant a décroché et je me suis retrouvé sur le ventre à glisser derrière la moto "tiens j'ai du tomber" me suis je dit, dans un éclair de génie.
Trop rapide je ne me suis pas vu tomber.
Je me relève, la moto tourne encore, je coupe, la relève, rien de grave, le PC gauche enfoncé et râpe, le pare main bien griffé et ... c'est tout!
Le bonhomme aussi un peu râpé sur la botte, le pantalon et l'avant bras. Une belle égratignure, et un peu la tremblote. Ayé ma première gamelle sérieuse, je suis un "vrai" maintenant?
Quand je pense que le matin en partant 'ai hésité entre le pantalon à coques et le jean, finalement ... j'ai une sacrée chance!
Un sort sera jeté à ce bout de goudron ritalien, gravé à coup de Transalp japonaise par un chtimi:
Remarquez que j'ai choisi un endroit idyllique pour chuter:
La présence du torrent explique celle des gravillons a cet endroit... encore ces satanés orages ...
Ensuite on se régale, il y a des éboulis terribles, des pierres bien cassantes et instables et les motos sont secouées comme des prunes!
Voyez tout là bas au loin, on en voit un de ces passages rock 'n roll:
Nous mangeons sur le chemin, en discutant le bout de gras avec un enduriste italien qui avait déjà quelques années au compteur
Je redresse mon pare carénage comme une fleur, et zou nous voilà repartis.
Sur une partie plus roulante je reprends confiance et me force à envoyer pour retrouver de la griserie... et aussi pour ne pas me faire larguer par RVcoin² et Zogui qui avoinent loin devant!
A propos d'avoine:
Un peu de réconfort:
Sur le trajet, surprise, le chemin se transforme en lit de torrent avec des pierres grosses comme trois fois la tête de Milégas
Moi et Marcel on s'est arrêté là mais plus haut c'est carrément le déluge, on a mis 10 minutes à faire faire demi tour à stef, Milégas et RV
C'était le dernier tour des orages, c'est impressionnant comme de l'eau en furie peut détruire un chemin de la sorte!
La suite du parcours est plus rapide, on est à la bourre comme d'hab' et on prend même l'autostrada jusqu'au camping. Je souffre le martyr sans bulle avec le cax cross, pas fâché d'arriver enfin!
Oulx et son camping désormais mythique, les premiers sont déjà là pour nous accueillir, ça fait chaud au cœur de revoir Py and co.
Allez la suite au prochain épisode!
Merci à Zogui, StefXL600, Milégas de MTP (Moto Trail de Provence, voir les liens en bas de page d'accueil) pour les photos superbes!
Modifié en dernier par Flan le 17 oct. 2008, 21:16, modifié 2 fois.
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A y est, lu : non seulement le récit est lyrique et drôle, l'aventure belle et les tofs splendides, mais on se rend compte que ce truc n'est pas pour les taffioles, faut être en forme, car ça fait de sacrées journées, bravo les gars Vivement la suite, merci eul'Taulier de nous faire rêver de la sorte
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C'est fait ! me suis pas planté ! ouffffffphs74 a écrit :Super David
Dis, j'ose pas le faire car j'ai peur de faire des con....ies, mais tu devrais peut être diviser le post à partir de ton compte rendu (il fait déjà 31 pages, ça risque peut être de déco..er non ???)
J'ai quand même fait un copié/collé de son cr dans le bloc-notes avant la manip
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Ha? OK j'apprends un truc, moi comme je les vois orange d'habitude j'avais fait le lien avec la n'hollande. Remarque vu comme son tank il aboie quand il reprend en sortie de courbe, je comprends mieux d'où vient l'accent guttural.linuxoo a écrit : une petite note .. tout de meme .. il me semble que KTM est autrichien ..
pas hollandais ..
Merci à tous pour vos appréciations, tout ça c'est pour vous (et aussi pour dans 40 ans quand je pourrai plus faire autre chose que du déambulateur )
Modifié en dernier par Flan le 18 oct. 2008, 14:04, modifié 1 fois.
- zogui marcel
- Bonjour/bonsoir
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stella 2008 CR de Flan
Salut David,
Grace à ton CR , je me suis replongé une seconde fois dans la Stella, l'amitié, l'ambiance,la correction,l'organisation,la splendeur des paysages, en résumé, une semaine formidable qui laisse des souvenirs impérissables,vivement l'année prochaine
amicalement A+
Grace à ton CR , je me suis replongé une seconde fois dans la Stella, l'amitié, l'ambiance,la correction,l'organisation,la splendeur des paysages, en résumé, une semaine formidable qui laisse des souvenirs impérissables,vivement l'année prochaine
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il vaut mieux tard, que plus tard !!!
- Flan
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Content que ça vous plaise. Je me suis un peu lâché sur le coté lyrique mais y a pas de raison de pas s'amuser
On trouvera bien à organiser notre descente avec remorque cette fois.
Bérenger, Aurélien: Alors rendez vous l'été prochain dans les Alpes?
En espérant que tu sois des nôtres l'année prochainetintinduc a écrit :un vrai regal Flan
On trouvera bien à organiser notre descente avec remorque cette fois.
Merci, ça me touche. Je ne peux pas me retenir d'un pincement au coeur en revoyant les photos. A l'année prochaine! C'est long une année!Marcel a écrit : Salut David,
Grace à ton CR , je me suis replongé une seconde fois dans la Stella, l'amitié, l'ambiance,la correction,l'organisation,la splendeur des paysages, en résumé, une semaine formidable qui laisse des souvenirs impérissables,vivement l'année prochaine youpi
amicalement A+
Bérenger, Aurélien: Alors rendez vous l'été prochain dans les Alpes?
- linuxoo
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- Département : 984 Terres australes et antarctiques françaises
beh .. je comprends pas tout .. tu l'as faite toi ??Pinault a écrit :super, il y a vraiment de quoi regretter de ne l'avoir pas fait...
et espérer pour l'année prochaine...
je te dois une chambre a air que j'ai mis de coté ..
je serais vers Charbo Samedi prochain .. t'es par là ?
ah vi .. les reglementations en Ritalie peuvent encore se durcir .. ;(
- linuxoo
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je suis a Charbo .. car j'organise les 80 balais de mon pere ..Pinault a écrit :oui mais j'ai pas tout fait bien comme Flan.
pour samedi c'est ok si en plus tu veux faire un peu de TT le matin vers le col de la Luére ?
Si ça intéresse Vizou ou autres ....
je pense ne pas avoir trop le temps de faire du TT .. mais
bon peut etre qu'on se trouvera vers "la croix du ban"
on sait jamais..